Rahmatou Keita-JCC |
Fespaco 2015 – Short film in competition | court métrage en compétition
Jìn'naariyâ! | L'alliance | The Golden Ring
Rahmatou Keïta (Niger)
The filmmaker | La réalisatrice
[English]
A woman of the Sahel, Rahmatou Keïta of Niger is Fulani, Songhai and Mandinka descendant, of the oldest dynasty of the Sahel, that of the Emperor Sundiata Keïta. She likes to say that it is the essence of the Sahel. After her studies in philosophy and linguistics in Paris, she envisioned herself as researcher, scholar, but fate decided otherwise. Before arriving in cinema, she garnered a standing as host, commentator and reporter for television. First woman journalist from “the visible minority” to appear on the screens of French television, she is also the first to receive a 7 d’or with the France 2 team for the news magazine L'Assiette Anglaise.
Her filmmaking career began in 1993 when she decided to follow her passion: scriptwriting and cinema. After directing short films and "Femmes d’Afrique", (Women of Africa) a series of 26 episodes of 26 minutes each, she then created, along with friends, Sonrhay Empire Productions, the objective of which is "to produce films outside the box." Her first feature film, Al'lèèssi…an African actress, catapulted her into prominence in the world of African cinema. The film was awarded Best Documentary in Montreal and at FIFAI (International Film Festival of Africa and the islands), the Audience Award in Geneva: the African Achievement Award, and the Sojourner Truth Award at Cannes—in the official selection in 2005. Cultural activist, Rahmatou Keïta was a founding member of the l’Association panafricaine de culture, ASPAC (Pan African Association of Culture). She was at the head of the formation of the anti-EPA group, which on 11 January 2008 brought together thousands of demonstrators in Brussels to protest against the new economic partnership agreements between Europe and Africa.
[Français]
Sahélienne, Rahmatou Keïta est née au Niger. Elle est peulh, Sonrhay et mandingue. Descendante de la plus ancienne dynastie du Sahel, celle de l’empereur Soundjata Keïta. Elle aime à dire qu’elle est l’essence même du Sahel. Apres des études de philo et de linguistique à Paris, la nigérienne se voyait chercheur, universitaire, mais le destin en décidera autrement. Avant d’arriver au cinéma, elle se fait connaître comme présentateur d’émissions, chroniqueur et reporter à la télévision.
Première femme journaliste, issue de la minorité visible à paraître sur les écrans de télévision français, elle est également la première à recevoir un 7 d’or, avec l’équipe du magazine d’information de France 2 : l’Assiette Anglaise.
Sa carrière de réalisatrice commence en 1993, quand elle décide de passer à ses passions : l’écriture et le cinéma. Auteur de courts-métrages et de "Femmes d’Afrique", une série de 26 émissions de 26 minutes, elle crée, avec des amies, Sonrhay Empire Productions, « pour produire des films hors des sentiers battus ».
Elle devient une des femmes les plus en vue du cinéma africain, avec son premier long-métrage, "Al’lèèssi... une actrice africaine". Plusieurs fois primé : meilleur documentaire à Montréal et au FIFAI (Festival international du film d'Afrique et des îles), prix du public à Genève, African Achievement Award… l’auteur - réalisateur a été la lauréate du Sojourner Truth Award, au festival de Cannes, lors de la sélection officielle de son film, en 2005.
Militante engagée pour l’Afrique, Rahmatou Keïta a été membre fondatrice de l’Association panafricaine de culture (ASPAC) Elle a été au premier chef dans la constitution du collectif anti-APE qui, le 11 Janvier 2008 a réuni des milliers de manifestants à Bruxelles pour protester contre les nouveaux accords de partenariat économique entre l’Europe et l’Afrique.
Première femme journaliste, issue de la minorité visible à paraître sur les écrans de télévision français, elle est également la première à recevoir un 7 d’or, avec l’équipe du magazine d’information de France 2 : l’Assiette Anglaise.
Sa carrière de réalisatrice commence en 1993, quand elle décide de passer à ses passions : l’écriture et le cinéma. Auteur de courts-métrages et de "Femmes d’Afrique", une série de 26 émissions de 26 minutes, elle crée, avec des amies, Sonrhay Empire Productions, « pour produire des films hors des sentiers battus ».
Elle devient une des femmes les plus en vue du cinéma africain, avec son premier long-métrage, "Al’lèèssi... une actrice africaine". Plusieurs fois primé : meilleur documentaire à Montréal et au FIFAI (Festival international du film d'Afrique et des îles), prix du public à Genève, African Achievement Award… l’auteur - réalisateur a été la lauréate du Sojourner Truth Award, au festival de Cannes, lors de la sélection officielle de son film, en 2005.
Militante engagée pour l’Afrique, Rahmatou Keïta a été membre fondatrice de l’Association panafricaine de culture (ASPAC) Elle a été au premier chef dans la constitution du collectif anti-APE qui, le 11 Janvier 2008 a réuni des milliers de manifestants à Bruxelles pour protester contre les nouveaux accords de partenariat économique entre l’Europe et l’Afrique.
Synopsis
[English]
In an aristocratic family, a young girl longs for the marriage her lover promised her.
There, where the stories of love are settled among women, she decides to go see the family marabout who tells her that marriage is "in the hands of God", though a certain ritual could assist these hands to materialize…A comedy drama where chance has something to say in the matter…
Rahmatou Keïta takes us through the maze of a mysterious and little-known Sahel: stylized sets and light floating Songhai veils, to our greatest delight. Here, no violence, no humiliation nor conflict. "This is the Sahel I know, far from the news and fantasies of all sorts, just the daily lives of families. And in this fable, one of the main preoccupations of girls throughout the world: love!”
Jìn'naariyâ! is a short film – carried out solely by its actresses — a prelude to the feature film which Rahmatou Keïta is preparing, following an 8-year search for funding: Algeria, Morocco and the Republic of Congo are all co-producers. "I dream of an African Union surrounding my work. I am proud to have been able to bring together three culturally rich countries for the production of my film. Following the exposure of the film at the Short Film Corner of the last Cannes festival, my country, Niger is also contributing. There are only a few things left for Sonrhay Empire Productions to do to complete the process and hopefully it will be done this year, so that I may begin shooting. I am delighted to show Jìn'naariyâ! because even more than the scenario, the images provide the character, the atmosphere and the life of the film, and hence, provides a better idea to the institutions and other cultural partners who would like to give support, but who do not know this part of the world and therefore may find it difficult to enter into our imagination." (Adapted from the translated version of Nigerdiaspora published 01 May on the African Women in Cinema Blog).
[Français]
Dans une famille aristocratique, une jeune fille se languit de son amoureux qui tarde à venir l'épouser.
Là-bas, les histoires d'amour se réglant entre femmes, Elle décide d'aller consulter la marabout de la famille. Cette dernière lui apprend que le mariage est "dans la main de Dieu" et qu'un rituel à accomplir pourrait aider à ce que cette main se manifeste...Une comédie dramatique, où le hasard a son mot à dire...
Rahmatou Keïta nous emmène dans les dédales d'un Sahel mystérieux et méconnu: décors stylisé et légèreté des vaporeux voiles sonrhay, pour notre plus grand enchantement. Ici, ni violence, ni humiliation, ni même conflit. "C'est le Sahel que je connais, loin de l'actualité et des fantasmes de tous ordres ; le quotidien des familles tout simplement et, dans cette fable, une des préoccupations principales des jeunes filles, partout dans le monde : l'amour !"
Jìn'naariyâ ! est un court métrage - porté que par des actrices – prélude au long-métrage que Rahmatou Keïta nous prépare depuis au moins 8 ans, cherchant les fonds nécessaires à sa production: l'Algérie, le Maroc et la République du Congo étant déjà coproducteurs. "Je rêve d'une Union Africaine autour de mon oeuvre. Je suis fière d'avoir pu réunir des pays, de grande culture, à la production de mon film. Suite à l'exposition du film, au Short Film Corner du dernier festival de Cannes, mon pays, le Niger, apporte également sa contribution, il ne reste plus grand chose à Sonrhay Empire Productions pour boucler le tour de table et j'espère que ce sera fait dans l'année, afin que je passe enfin à sa réalisation. Je suis ravie de pouvoir montrer Jìn'naariyâ ! car, mieux que le scénario, l'image pose l'ambiance, l'atmosphère et l'univers du film et donne ainsi une meilleure idée aux institutions et autres partenaires de la culture qui auraient envie de s'engager, mais qui ne connaissent pas cette partie du monde et donc ont du mal à rentrer dans notre imaginaire..."(Nigerdisaspora.info)
Images: rahmatou.keita.over-blog.com
Source-bio: rahmatou.keita.over-blog.com
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