Source: Communiqué de presse - Leyth Production
Tunis, Tunisie, 21 décembre 2011
Le long métrage "Histoires tunisiennes" de Nada Mezni Hafaiedh est l'illustration d'une œuvre cinématographique captivante qui touche le fin fond de la société tunisienne en mettant en évidence le contraste ostentatoire qui s'y étale entre la richesse d'une minorité et la pauvreté du plus grand nombre de citoyens.
Une réalité douloureuse et paradoxale qui envahit la plupart des sociétés arabes pour les plonger dans une incertitude sociale accablante en remettent toujours en cause la répartition des richesses dans ces pays et l'impact du déséquilibre économique et social sur le vécu du citoyen lambda.
C'est dans ce contexte qu'on peut situer ce long métrage, le premier du genre de la jeune réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh qui a voulu faire émerger encore une fois la question de la dichotomie sociale qui s'accentue de plus en plus entraînant des bouleversements considérables générateurs de paradoxes dans les pays arabes, qui regorgent de richesses et potentiels naturels non négligeables.
"Histoires Tunisiennes, peut se regarder comme un film relatant la vie colorée de personnages troublants,sur fond blanc : Tunis d'aujourd'hui et ses tourments, lumineuse et au visage châtiant. Du glamour, du luxe et du clinquant et en contrepoids la perte d'identité et la recherche de soi, la misère d'un homme et son quotidien déchirant", a expliqué le scénariste du film, l'Algérien Hichem Lagua.
Le choix de cette catégorie bien précise de la société tunisienne n'est pas impromptu, la réalisatrice du film s'y connait parfaitement.
"Bien évidemment, un film ou n'importe quel projet artistique ne peut pas couvrir ou dévoiler toutes les catégories sociales. J'ai choisi de parler de ces personnes que j'ai côtoyées depuis que je suis venue vivre en Tunisie. M'absenter de mon pays pour le redécouvrir de nouveau avec ces multiples facettes, c'est un peu cela le parcours de ce film qui n'est qu'une projection cinématographique du documentaire +Singularity+ que j'ai réalisé, il n y a pas longtemps", a-t-elle martelé.
Par ailleurs, le producteur du film Mohamed Slim Hfaiedh a annoncé qu'une partie des recettes du long-métrage "Histoires tunisiennes" sera versée sur le compte de l'Association tunisienne de Pédiatrie, que préside Dr.Mohamed Douagi et qui œuvre en faveur de la santé de l'enfant, un geste qui dénote l'élan de solidarité bien ancré dans la société tunisienne toute entière.
Souvent,les films africains ont dépeint les relations ambivalentes qui lient nord et sud. Cependant, "Histoires tunisiennes" s'est démarqué par son sujet social qui touche l'ensemble de la société africaine tout en développant un discours en phase avec les réalités vécues en Afrique.
Cette caractéristique confère à ce long-métrage une dimension africaine par excellence en l'inscrivant dans la sphère des œuvres cinématographiques qui traitent des questions communes à toutes les sociétés africaines.
"Histoires Tunisiennes" est le début d'un long parcours dans l'industrie cinématographique pour Mme Nada Mezni Hafaiedh qui compte produire d'autres long-métrages traitant des questions puisées dans la société tunisienne. Reste que le ministère de la culture doit encourager ce genre de long-métrage en lui accordant le budget nécessaire pour sa réalisation.
Distribué par l'Organisation de la Presse Africaine pour Leyth Production.
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Une réalité douloureuse et paradoxale qui envahit la plupart des sociétés arabes pour les plonger dans une incertitude sociale accablante en remettent toujours en cause la répartition des richesses dans ces pays et l'impact du déséquilibre économique et social sur le vécu du citoyen lambda.
C'est dans ce contexte qu'on peut situer ce long métrage, le premier du genre de la jeune réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh qui a voulu faire émerger encore une fois la question de la dichotomie sociale qui s'accentue de plus en plus entraînant des bouleversements considérables générateurs de paradoxes dans les pays arabes, qui regorgent de richesses et potentiels naturels non négligeables.
"Histoires Tunisiennes, peut se regarder comme un film relatant la vie colorée de personnages troublants,sur fond blanc : Tunis d'aujourd'hui et ses tourments, lumineuse et au visage châtiant. Du glamour, du luxe et du clinquant et en contrepoids la perte d'identité et la recherche de soi, la misère d'un homme et son quotidien déchirant", a expliqué le scénariste du film, l'Algérien Hichem Lagua.
Le choix de cette catégorie bien précise de la société tunisienne n'est pas impromptu, la réalisatrice du film s'y connait parfaitement.
"Bien évidemment, un film ou n'importe quel projet artistique ne peut pas couvrir ou dévoiler toutes les catégories sociales. J'ai choisi de parler de ces personnes que j'ai côtoyées depuis que je suis venue vivre en Tunisie. M'absenter de mon pays pour le redécouvrir de nouveau avec ces multiples facettes, c'est un peu cela le parcours de ce film qui n'est qu'une projection cinématographique du documentaire +Singularity+ que j'ai réalisé, il n y a pas longtemps", a-t-elle martelé.
Par ailleurs, le producteur du film Mohamed Slim Hfaiedh a annoncé qu'une partie des recettes du long-métrage "Histoires tunisiennes" sera versée sur le compte de l'Association tunisienne de Pédiatrie, que préside Dr.Mohamed Douagi et qui œuvre en faveur de la santé de l'enfant, un geste qui dénote l'élan de solidarité bien ancré dans la société tunisienne toute entière.
Souvent,les films africains ont dépeint les relations ambivalentes qui lient nord et sud. Cependant, "Histoires tunisiennes" s'est démarqué par son sujet social qui touche l'ensemble de la société africaine tout en développant un discours en phase avec les réalités vécues en Afrique.
Cette caractéristique confère à ce long-métrage une dimension africaine par excellence en l'inscrivant dans la sphère des œuvres cinématographiques qui traitent des questions communes à toutes les sociétés africaines.
"Histoires Tunisiennes" est le début d'un long parcours dans l'industrie cinématographique pour Mme Nada Mezni Hafaiedh qui compte produire d'autres long-métrages traitant des questions puisées dans la société tunisienne. Reste que le ministère de la culture doit encourager ce genre de long-métrage en lui accordant le budget nécessaire pour sa réalisation.
Distribué par l'Organisation de la Presse Africaine pour Leyth Production.
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