« Femmes et patrimoine culturel immatériel : l'expérience du film documentaire de création en Afrique sub-saharienne » par Bertrand Cabedoche. Source : Groupe d'étude cinéma du réel africain, journées d’études
Résumé :
Aminta Ngom est folle. Elle crie sa souffrance à l’écran. En réalisant ce rare film documentaire, parfois derrière la caméra, parfois à l’écran, la réalisatrice Kadhy Sylla procède à sa propre thérapie pour dépasser les limites de l’indicible. Au-delà d’une critique artistique extrêmement encourageante, symbole du renouveau du cinéma africain, l’expérience conforte l’investissement d’Africadoc. Travaillant à construire de nouveaux rapports au sein de la filière de l’industrie cinématographique, l’association aide à renouveler les formes d’expression de l’ensemble des acteurs, notamment celles des femmes elles-mêmes. De cette expérimentation exceptionnelle, le regard anthropologique sur la femme africaine en ressort transformé, dirigé par la femme africaine elle-même, sujet, réalisateur et producteur de sa propre mise en scène. Dans ce dispositif, l’institution universitaire se montre totalement partie prenante, dès la formation des futurs animateurs du cinéma documentaire africain, encourageant parallèlement à la distanciation académique et œuvrant à constituer le patrimoine immatériel en bien commun de l’Humanité. Lire le texte dans son intégralité
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