Rahel Zegeye photo by Janie Shen |
Dans son long-métrage Beirut, Rahel Zegeye, jeune domestique, raconte l’histoire mouvementée de quatre bonnes éthiopiennes. Une initiative exceptionnelle dans un pays où les droits des travailleurs migrants sont trop souvent bafoués.
Rahel Zegeye est en apparence si fragile. De petite taille, presque chétive, ses gestes sont délicats et sa voix très douce. Mais, il suffit d’évoquer la condition de « ses sœurs » domestiques, pour que la jeune femme se métamorphose. Sa voix s’affirme, ces traits se durcissent et sa gestuelle se fait plus puissante. De cette colère, est né Beirut, un long-métrage. « Avec ce film, j’ai voulu avertir les Éthiopiennes des dangers qu’elles encourent lorsqu’elles s’installent au Liban. Je veux leur apprendre ce qu’il se passe ici et non pas leur apprendre à tenir une maison », explique-t-elle dans un savant mélange d’anglais et d’arabe.
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