Rama Thiaw (Photo © Camille Millerand) |
Source : Citizen-nantes.com. Photo © Camille Millerand (de Rama Thiaw, auteur, réalisatrice et productrice, initiatrice de la lettre).
Alors que se déroule le 15e Sommet de la Francophonie à Dakar du 29 au 30 novembre 2014, 11 cinéastes africaines se lèvent pour réclamer haut et fort au président Abdou Diouf, actuel secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de soutenir de manière "effective" le "cinema panafricain et francophone" par le biais de l'institution, maîtresse de la francophonie.
Quand on sait que le "Centre de Conférence de Diamniadio", qui accueille le sommet, a coûté 77 748 998 euros (51 milliards de FCFA) et que rien n'est envisagé pour son avenir, pas même une grande école du cinéma...
La note aux journalistes met à jour le rôle des médias, petits et grands, à faire vivre cette interpellation, pour que remonte au Président l'impatience argumentée et légitime de ces 11 femmes jusqu'à ce qu'il réponde.
Aucune transparence dans les fonds destinés au Cinéma pour les rares exceptions où ces fonds existent, un désintérêt total de nos gouvernements pour la Culture et plus exactement le Cinéma. Ici au Sénégal, l’état nous a promis il y a deux ans un fond pour le Cinéma, depuis nous avons eu trois Ministres de la Culture qui se sont succédés et aucune information, aucun calendrier sur ce fond pour lequel les appels ont été fait depuis novembre 2013.
NOTE AUX JOURNALISTES
Chers collègues journalistes,
Nous sommes 11 cinéastes africaines à avoir co-signé cette longue lettre de 7 pages, que nous avons adressé au Président Abdou Diouf, en qualité de secrétaire de l'Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F).
Bien-entendu, celui-ci, n'a pas daigné encore nous répondre... Peut être se réserve t-il pour le dernier jour du Sommet ?!
Quoiqu’il en soit avec les collègues, nous avons décidé de l'envoyer à la presse.
Après avoir essayé des versions courtes, qui n'ont pas convaincu, nous avons décidé de la laisser tel quelle car elle parle de la réalisation, production, formation, distribution et financement, des problèmes et solutions, avec comme question de fond: ou en est le fond Panafricain d'aide au Cinéma ? Et est ce que le fond d'aide au cinéma de l'OIF va disparaitre comme c'est le cas depuis deux ans où il n'y a pas eu d'appel à projet...
En sachant que si ce fond disparait, c'est juste catastrophique, car cela voudra dire en qualité de réalisateur et producteur africain francophone, nous n'aurions plus de guichet de financement.
Par ailleurs c'est aussi la première fois que 11 femmes cinéastes du continent mènent une action collective.
Nous souhaiterions la publier, en sachant pleinement, qu'elle risque d'être écourté par vos rédactions.
Rama THIAW (Sénégal), Angèle DIABANG, Mariama SYLLA et Marie KA (Sénégal), Nadège BATOU (Congo Brazzaville), Samora SEKHUKHUN (Afrique du Sud), Laurentine BAYALA (Burkina-Faso), Siam MARLEY (Côte d’Ivoire), Pauline MVELE (Gabon), Ifrikia KENGUE (Journaliste - Congo Brazzaville), Ariane Astrid ATODJI (Cameroun)
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