The purpose of the African Women in Cinema Blog is to provide a space to discuss diverse topics relating to African women in cinema--filmmakers, actors, producers, and all film professionals. The blog is a public forum of the Centre for the Study and Research of African Women in Cinema.

Le Blog sur les femmes africaines dans le cinéma est un espace pour l'échange d'informations concernant les réalisatrices, comédiennes, productrices, critiques et toutes professionnelles dans ce domaine. Ceci sert de forum public du Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinémas.

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18 May 2017

A conversation with Twiggy Matiwana | Une conversation avec Twiggy Matiwana - South Africa | Afrique du Sud

©Twiggy Matiwana
A conversation with Twiggy Matiwana and Beti Ellerson, April-May 2017

Une conversation avec Twiggy Matiwana and Beti Ellerson, avril-mai 2017

Twiggy Matiwana of South Africa was the laureate of the Silver Poulain the European Union and ACP special prize at Fespaco 2017 for her short film The Bicycle Man. The film is part of the Short Film Corner at the Cannes Film Festival.

La sud-africaine Twiggy Matiwana est lauréate du Poulain d'argent et du Prix spécial Union européenne et ACP au Fespaco 2017 pour le court-métrage The Bicycle Man. Le film fait partie du Short Film Corner à la 70e édition de Cannes.

English [Français ci-après]

Twiggy, I want to first congratulate you on the Fespaco 2017 Best Short Film award for your film The Bicycle Man ! Before discussing the film could you talk a bit about yourself, how you came to cinema?

Thank you Beti, I am woman from a small town called Grahamstown, who has dreamt of making films at a very young age. I used to do acts at a Sunday school. My mom used to say to me that if I had not ruined my teeth by sucking my thumb I would have become a singer. I then thought maybe I should write songs for others who can sing. I had so many journals and music books. I started by writing short poems and short stories.

What were your experiences with the moving image when growing up in South Africa? 

I used to spend my afternoons glued on the television screen, watching Huckleberry Finn, which was a great tale story for me, and our proudly South African film called There’s a Zulu on My Stoep and, back then as far as I can remember most films were produced by the majority of white people in our country. Ramadan Suleman’s films Fools and Zulu Love Letter, and Zola Maseko’s Drum were hard to access. Till this day cinema in my hometown is unknown. You can only experience the big screen in big cities. 

Could you discuss your other films, themes, choices and intentions?

Still from The Bicycle Man
So far my major focus has been on social issues, women abuse, stories regarding health. I use themes such as societal stereotypes and curiosity in humans. My intentions are merely to educate those who lack knowledge regarding these themes.

The Bicycle Man shows a sensitive side of the manner in which a man deals with what is generally viewed as a woman’s illness: breast cancer. Talk about why you chose this theme and decided to tell the story in this way.

Cinema is a great tool when it comes to telling a story. I had to make sure that I show those symbols with strong visuals and also not scare people, instead make them understand how things work and how to solve problems.

What have been the responses from the viewers? Men and women?

Still from Bicycle Man
Both men and women still don’t believe that men can have breast cancer; the film has been an eye-opener for them.

Attending Fespaco 2017 was a first experience for you. I was able to follow a bit of your journey there via social media. It appears that you made some productive connections and useful contacts.

Ouaga was amazing, even though Fespaco was a bit frustrating at times because of the language barrier; winning best short film has brought me greater opportunities. I’ve made connections all around the world. The film is now screening in Angers in France; I will be attending Cannes Film Festival for the first time in my life. The Bicycle Man has made it to the Cannes Short Film Corner and it’s in the Cannes Catalogue, wow. I’m truly grateful to everyone who made this film possible. 

Some future plans?

I’m trying to get a writing residency in France or London so I can complete my feature script. After my trip to Europe in May 2017 I will be directing a short film in June, a new slate from National Film and Video Foundation in association with Natives At Large producing ten more films from Youth Filmmakers Project 2016. 

Français

Twiggy, Tout d'abord je tiens à te féliciter pour le prix du meilleur court métrage du Fespaco 2017 ​​pour ton film The Bicycle Man (L’homme à la bicyclette) ! Avant de discuter du film, peux-tu nous parler un peu de toi-même, comment es-tu venue au cinéma?

Merci Beti, je suis une femme d'une petite ville appelée Grahamstown, qui a rêvé de faire des films dès le plus jeune âge. J'avais l'habitude de faire du théâtre à l'école du dimanche. Ma mère me disait que si je n'avais pas abîmé mes dents en suçant mon pouce, je serais devenue chanteuse. Je pensais alors que peut-être je pouvais écrire des chansons pour ceux qui peuvent chanter. J'avais tant de journaux et de livres de musique. J'ai commencé par écrire des courts poèmes et des nouvelles.

Quels ont été tes souvenirs d’enfance du cinéma en Afrique du Sud ?

Je passais mes après-midi collés sur l'écran de la télévision, en regardant « Huckleberry Finn », qui était pour moi, une conte géniale, et notre film fièrement sudafricain, « There is a Zulu on My Stoep ». Car à l'époque, aussi loin que je puisse me souvenir la plupart des films étaient produit par des Blancs dans notre pays. Les films de Ramadan Suleman : Fools et Zulu Love Letter, et Drum de Zola Maseko étaient difficiles d’accès. Jusqu'à ce jour, les habitants de Grahamstown ne connaissent pas le cinéma. On ne peut voir le grand écran que dans les grandes villes.

Parles nous de tes autres films, les thèmes, et tes choix et intentions.

Jusqu'à présent, j'ai mis l'accent sur les problèmes sociaux, les violences faites aux femmes, les histoires par rapport à la santé. J’emploie des thèmes comme les stéréotypes sociaux et la curiosité chez les êtres humains. Mes intentions sont simplement d'éduquer ceux qui n’ont pas de connaissance sur ces sujets.

The Bicycle Man montre un côté sensible de la manière dont un homme traite de ce qui est généralement considéré comme une maladie de femme: le cancer du sein. Pourquoi ce thème et ton choix de le raconter à cette façon ?

Le cinéma est un excellent outil lorsqu'il s'agit de raconter une histoire. Je pensais qu’il était important de montrer ces symboles avec des images fortes sans effrayer le public, de lui faire comprendre comment les choses fonctionnent et comment résoudre des problèmes.

Quelles ont été les réponses des téléspectateurs? Les hommes ainsi que des femmes?

Les hommes et les femmes ne croient toujours pas que les hommes peuvent avoir un cancer du sein; le film a été certainement une découverte pour eux et pour elles.

Participer à Fespaco 2017 a été une première expérience pour vous. J’ai pu te suivre via les médias sociaux…Facebook, Twitter…Il semble que tu as pu faire de réseautage productif.

Ouaga était incroyable, même si Fespaco était un peu frustrant parfois à cause de la barrière de la langue. Être primée pour le meilleur court-métrage m'a apporté de plus grandes opportunités. J'ai fait des contacts partout dans le monde. Le film est actuellement en projection à Angers en France et je participe au Festival de Cannes pour la première fois de ma vie. The Bicycle Man fait partie du Cannes Short Film Corner et donc se trouve dans le catalogue de Cannes, incroyable ! Je suis vraiment reconnaissante à tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce film.

Quelques projets futurs?

J’espère d’être sélectionnée pour une résidence d'écriture en France ou à Londres afin que je puisse compléter mon scenario pour un long métrage. Après mon voyage en Europe en mai 2017, je vais réaliser un court métrage en juin, pour un nouveau calendrier de la National Film and Video Foundation en association avec Natives At Large pour produire dix autres films du Youth Filmmakers Project 2016.

Traduit d'anglais par Beti Ellerson | Translation from English by Beti Ellerson

01 March 2017

Luxor African Film Festival 2017: Action Kommandant by/de Nadine Angel Cloete (South Africa)

Luxor African Film Festival 2017
Action Kommandant
by/de Nadine Angel Cloete (South Africa)


LONG DOCUMENTARY | LONG DOCUMENTAIRE

Synopsis: Action Kommandant (2016) 

[English] 
Ashley Kriel was a South African freedom fighter who grew up in a working-class family and came to be recognized as the icon of the 1980s youth resistance. The documentary is an intimate portrayal of this son, brother and revolutionary.

[Français] Source: JCC 
Action Kommandant est un long métrage documentaire sur vie d’un combattant de la liberté en Afrique du Sud, Ashley Kriel. Ashley a grandi dans une famille d'ouvrier, et est devenu l'icône de la résistance des jeunes de l'Afrique du Sud dans les années 1980. Le film est un portrait intime de ce révolutionnaire.

21 March 2015

LAFF 2015 - Meg Rickards & Bert Haitsma : 1994: The Bloody Miracle | « Le miracle sanglant »


Encounters.co.za

1994: The Bloody Miracle | « 1994 : Le miracle sanglant »
Meg Rickards, Bert Haitsma (South Africa)

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Meg Rickards is a writer-director. Her miniseries and feature versions of Land of Thirst were broadcast locally and distributed in North America, France and Africa. She has written scripts for UNICEF, her short film Azure won awards and has been used by the World Population Organisation. She holds a PhD in Film Studies from the University of Cape Town, studied at London Film School on a Commonwealth Scholarship, and completed the Writers’ and Directors’ programmes at the Binger Lab in Amsterdam.

[Français]
Meg Rickards est une scénariste-réalisatrice. Ses versions mini-séries et longs-métrages Land of Thirst (Pays de la Soif) ont été diffusés localement et distribués en Amérique du Nord, en France et en Afrique. Elle a écrit des scénarios pour l'UNICEF et son court-métrage Azure a remporté des prix et a été utilisé par l'Organisation mondiale de la population. Elle détient un doctorat en études cinématographiques de l'Université de Cape Town, a étudié à London Film School grâce à une Commonwealth Scholarship (bourse du Commonwealth), et a terminé les Writers’ and Directors’ programmes au Binger Lab d’Amsterdam.

Synopsis


[English]
As we celebrate South Africa’s twenty-years-young democracy, it’s easy to forget how the miracle of the rainbow nation could have just as easily never happened. Rewind to 1994 to a country on the brink of civil war: Chris Hani had just been assassinated, the AWB was mustering its forces, a proposed military coup was being plotted between unlikely allies and the country burned with inter-racial and inter-party violence. The conflict seemed certain to derail the already fraught discussions between Nelson Mandela’s negotiators and the outgoing apartheid government. A free and fair election seemed impossible. For the first time, victims, bystanders, key-players and conspirators are brought together in a new truth commission, a forensic examination of our remarkable present. But more than anything, 1994: The Bloody Miracle reminds us just how crucial it is to understand our history if we are ever to move forward into an enlightened future.

[Français]
Alors que nous célébrons vingt ans de démocratie en l'Afrique du Sud, il est facile d'oublier comment le miracle de la « nation arc-en-ciel » aurait pu tout aussi facilement ne jamais existé. Retour en arrière en 1994 dans un pays au bord de la guerre civile : Chris Hani venait d'être assassiné, l'AWB rassemblait ses forces, un coup d'Etat militaire se tramait entre des alliés improbables et le pays brûlant de la violence interraciale et interpartis. Le conflit semblait certain de faire dérailler les discussions déjà tendues entre les négociateurs de Nelson Mandela et le gouvernement de l'apartheid sortant. Une élection libre et équitable semblait impossible. Pour la première fois, les victimes, les spectateurs, les acteurs-clés et des conspirateurs sont réunis dans une nouvelle Commission de la Vérité, un examen approfondi et remarquable de notre présent. Mais plus que tout, 1994: The Bloody Miracle (« 1994 : Le miracle sanglant ») nous rappelle à quel point il est crucial de comprendre notre histoire si nous voulons avancer vers un avenir éclairé.

Source: Encounters.co.za 

Link | Lien

10 March 2012

Lizelle Bisschoff: À la recherche d'identité sud-africaine blanche dans les cinémas et cultures africaines

Dans une conversation avec Beti Ellerson, Lizelle Bisschoff parle de sa recherche sur les femmes dans le cinéma africain, et à travers cette investigation elle examine sa place dans la culture africaine en tant que blanche Sud-Africaine de l'expression Afrikaans.
Lizelle Bisschoff pose la question : Où est la place des films faits par les cinéastes d’origines européennes qui ne sont pas européens mais en l’occurrence font parties du cinéma africain?

Elle examine les rôles des réalisatrices d’origine européennes dans le contexte du cinéma d’Afrique du Sud avec un regard plus large sur les cinémas d’Afrique. Voulant être inclusive, elle ouvre la catégorie « réalisatrices africaines » pour inclure les femmes blanches : « je les vois aussi bien comme cinéastes africaines qui ont eu quelque chose d’important à dire sur les situations sociopolitiques [à l’epoque de l’apartheid] et qui ont produit des représentations cinématographiques provocatrices afin de confronter le statu quo. Et elles ont voulu montrer les idées progressives sur la politique concernant le genre et d’autres problèmes, la race comprise. »

Lire dans son intégralité en anglais: http://africanwomenincinema.blogspot.com

06 December 2011

Festival du Film Tous UNiS pour mettre fin à la violence contre les femmes – Afrique du Sud 2011

FESTIVAL DU FILM « UNiS » – AFRIQUE DU SUD 2011 

Pour coïncider avec la campagne annuelle « 16 Jours d'Activisme » le PNUD et le FNUAP, en collaboration avec Nayanaya Pictures, Women of the Sun, le Département des Arts et de la Culture, la Ministère de la femme, des enfants et des personnes handicapées, le Film and Publication Board (FPB), et plusieurs ambassades, organisent le Festival du Film 16 Jours d'Activisme intitulé : « De la chambre à coucher au champ de bataille ».

Les films, dont les thèmes sont relevants aux objectifs d’UNiTE, viennent de partout du continent et du monde entiers.

Cinéastes locaux et internationaux seront présents pour parler de leur travail. Ateliers et séminaires abordant des thèmes divers : le genre et le cinéma, la misogynie et la masculinité, les enfants et la pornographie, le viol et « le viol de correction », les jeunes et les médias, le rôle des ONGs et la société civile pour mettre fin à violence, et même, la dégradation de l'environnement comme une forme de violence.

Le festival a pour vision un futur dans lequel il y aura 365 jours d'activisme et une fin à la violence à tous les niveaux. Pour une véritable campagne indépendante et active, les films seront projetés hors des salles de cinéma, dans les espaces culturels.

L’historique Market Theatre, dans le quartier culturel de Newtown de Johannesburg sera la plaque tournante du festival. D’autres projections se dérouleront dans des lieux comme: Africa Window Museum à Pretoria, Alexandra Thusong Recreational Centre, Yeoville Recreation Centre et The Kliptown Youth Project Outdoor Centre.

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