30 March 2013

Women's perspectives: Canal+ Afrique supports African cinema | Canal+ Afrique soutient le cinéma africain

Women's perspectives: Canal+ Afrique supports African cinema
Canal+ Afrique soutient le cinéma africain : Regards au féminin
http://www.tv5mondeplusafrique.com/chaine_documentaire_regards_au_feminin.html     N'EST PLUS DISPONIBLE

La 23ème édition du Fespaco met à l'honneur la Femme dans le Cinéma. À cette occasion, CANAL+ met en lumière les femmes du 7ème Art en diffusant une série de 10 portraits de cinéastes africaines. Issaka Compaore a porté son regard en Afrique sur ces femmes réalisatrices de l'Afrique Subsaharienne et du Maghreb.

The 23rd edition of Fespaco honours women in cinema. Using this occasion to showcase women of the 7th art, a series of ten portraits of women filmmakers will be broadcast. Issaka Compaore presents a perspective of Africa through the women filmmakers of sub-Sahara Africa and the Maghreb.

Apolline Traoré  (Burkina Faso)

Aminata Diallo-Glez (Burkina Faso)

Claude Haffner (République Démocratique du Congo)

Isabelle Boni-Claverie (Côte d’Ivoire)

Osvalde Lewat (Cameroun)

Nadia El-Fani (Tunisie)

Nadine Otsobogo (Gabon)

Pascale Obolo (Cameroun)

Maïmouna Hélène Diarra (Mali)

Babetida Sadjo (Guinée-Bissau)


Apolline TRAORÉ Réalisatrice – Burkina Faso

Apolline Traoré est née à Ouagadougou (Burkina Faso) en 1976. Durant son enfance, elle a voyagé à travers le monde avec son père qui travaillait pour les Nations Unis. A 17 ans, elle s'inscrit à Emerson College à Boston (USA), et décroche sa Licence en Art Média en 1998. De 1998 à 2001, elle travaille à Los Angeles dans des petits films indépendants. Elle décide alors de rentrer au pays pour faire des films sur son continent, l'Afrique.

Filmographie sélective : MOI ZAPHIRA – SOUS LA CLARTÉ DE LA LUNE – KOUNANDI PARCE QU’ELLE EST NAINE – LE TESTAMENT


Aminata DIALLO-GLEZ Réalisatrice – Burkina Faso

Née en 1972 à Dori (Burkina Faso) Aminata Diallo-Glez est de nationalité franco-burkinabé. C'est au théâtre qu'elle fait ses armes de comédienne. Au cinéma, elle joue dans PUK NINI de Fanta Regina Nacro, et dans LE PARDON d'Antoine Yougbaré. Mais c'est à la télévision qu'elle devient célèbre, avec le sitcom A NOUS LA VIE ! réalisé par Dani Kouyaté et surtout KADI JOLIE que réalise Idrissa Ouedraogo. Soucieuse de se donner les moyens de ses ambitions, elle co-crée en 99 la société de production Jovial' Productions dont elle est la directrice et qui coproduit KADI JOLIE.

Filmographie sélective : L’ANNIVERSAIRE – SUPER FLIC – FEMMES EN PEINE – KADI JOLIE


Claude HAFFNER Réalisatrice – République Démocratique du Congo

Après des Etudes d'Histoire et un Diplôme Universitaire de Cinéma et d'Audiovisuel à l'Université de Strasbourg (1994-1999), Claude Haffner effectue une Maîtrise de Cinéma à la Sorbonne (2000- 2001).

En même temps que son apprentissage théorique du cinéma, elle apprend le métier de scripte en travaillant sur de nombreux courts métrages. Elle souhaite ainsi observer et maîtriser les techniques de réalisation de films. Elle parfait ses connaissances audiovisuelles au poste d'assistante de production à CANAL+. Elle quitte par la suite l'entreprise pour travailler auprès de son "mentor" Agnès Varda sur le montage du film LES GLANEURS ET LA GLANEUSE.

Filmographie sélective : KO BONGISA MUTU – REMUE-MENAGE DANS LE TERTIAIRE – LA PAROLE EST UNE FENETRE – LA CANNE MUSICALE – DEFILE CELIANTHE – D'UNE FLEUR DOUBLE ET DE QUATRE MILLE AUTRES


Isabelle BONI-CLAVERIE Réalisatrice – Côte d’Ivoire

Isabelle Boni-Claverie est scénariste (diplômée de La Fémis) et réalisatrice. En tant que scénariste, elle collabore à l'écriture de séries télévisées populaires comme PLUS BELLE LA VIE (France 3) et SECONDE CHANCE (TF1). Elle a également travaillé avec des réalisateurs tels que : Haroun Mahamat Saleh, Jean-Marie Téno ou Idrissou Mora Kpai. Elle a réalisé deux courts métrages primés au niveau international. Auteure d’un roman dès l’âge de 17 ans ("La Grande Dévoreuse"), Isabelle Boni-Claverie a ensuite choisi d'écrire dans la presse.

Filmographie sélective : LE GÉNIE D'ABOU – LA COIFFEUSE DE LA RUE PETION – L'IMAGE, LE VENT ET GARY COOPER – POUR LA NUIT


Osvalde LEWAT Réalisatrice et photographe – Cameroun

Osvalde Lewat est une réalisatrice originaire du Cameroun plusieurs fois primée à travers le monde pour son travail. Son premier documentaire LE CALUMET DE L'ESPOIR a été tourné au Canada avec des amérindiens qui se battent pour changer les préjugés de la société américaine sur leur communauté. Osvalde Lewat est diplômée de Sciences Po Paris et de l'école de journalisme de Yaoundé. Elle a également suivi des formations à l'Institut National du Son de Montréal et à La Fémis.

Filmographie sélective : LAND RUSH – SDEROT, SECONDE CLASSE – UNE AFFAIRE DE NÈGRES – LES DISPARUS DE DOUALA – UN AMOUR PENDANT LA GUERRE – AU-DELÀ DE LA PEINE


Nadia EL-FANI Réalisatrice – Tunisie

Née en 1960 à Paris (France), Nadia El Fani commence dans le cinéma en tant qu'assistante à la réalisation. D'origine tunisienne, elle côtoie des réalisateurs européens tels que Roman Polanski, Alexandre Arcady, ou encore Romain Goupil. En tant que réalisatrice, c'est néanmoins dans les court- métrages et les films institutionnels que Nadia El Fani semble s'épanouir. En 2011, Nadia El Fani s'attaque à un sujet épineux, celui de la l'activisme laïque en Tunisie, dans son nouveau long-métrage, Laïcité Inch'a Allah, peu avant et peu après la chute de Ben Ali.

Filmographie sélective : OULED LENINE – UNISSEZ-VOUS, IL N'EST JAMAIS TROP TARD – BEDWIN HACKER – TANT QU'IL Y AURA DE LA PELLOCHE – TANITEZ MOI – FIFTY-FIFTY, MON AMOUR – POUR LE PLAISIR


Nadine Otsobogo BOUCHER Réalisatrice, productrice et chef Maquilleuse – Gabon

Nadine Otsobogo Boucher a été maquilleuse sur plusieurs longs métrages prestigieux dont LE MARSUPILAMI (Alain Chabat), LE COLLIER DU MAKOBO (Henri-Joseph Koumba), UN HOMME QUI CRIE (Mahamat Saleh Haroun), DEMAIN DÈS L'AUBE (Denis Dercourt), RAMATA (Léandre-Alain Baker) ou encore L'ABSENCE (Mama Keita). Elle a écrit, réalisé et produit plusieurs courts métrages, documentaires et fictions dont DIALEMI (2013), primé Poulain d'or de Yennenga au Fespaco 2013 et Meilleur Court Métrage au Festival International du Film PanAfricain de Cannes - FIFP 2013.

Filmographie sélective : DIALEMI (ELLE S'AMUSE) – LE COLLIER DU MAKOKO – IL EST UNE FOIS... NANETH – MAADY KAAN – SONGE AU RÊVE


Pascale OBOLO Réalisatrice – Cameroun

Née le 7 janvier 1967 à Yaoundé, Pascale Obolo est originaire du Cameroun et vit à Paris. Elle travaille sur de nombreux vidéo-clips de musiques du monde pour Virgin France (Music). En 1998, elle réalise son premier film documentaire, XULUV BËT THE CREATOR. Parallèlement, elle découvre Trinidad, cette île qui lui rappelle l'Afrique, à travers son carnaval. Attirée par l'héritage culturel et historique de l'île, elle s'y rend à de nombreuses reprises et c'est lors de son dernier voyage en août 2002 qu'un vieux pêcheur lui donne l'envie de conter, à la manière d'un griot, l'histoire de ces vieux calypsoniens.

Filmographie sélective :CALYPSO @ DIRTY JIM’S – ROOTS DE GUYANE – LA RUE PLUTÔT QU’UN TAUDIS – 3 CANAL – MUNGAL – LES NUBIENNES – XULY BËT LE CREATEUR


Maïmouna Hélène DIARRA Comédienne – Mali

Maïmouna Hélène Diarra est comédienne de formation : après son Diplôme d'Etudes Fondamentales (DEF), elle entre à l'INA (Institut National des Arts, section art dramatique) dont elle sort diplômée.

Active au cinéma et au théâtre (elle passe dix ans au Koteba, le théâtre national du Mali), elle demande une mutation en 1991 pour la radio où, assistante de presse et de réalisation à l'ORTM (Office de Radio Télévision Malienne), elle lit les avis et communiqués en bamanan et en français. Elle y traite de l'environnement à la télévision. Elle a joué dans plusieurs films, parmi lesquels on compte des œuvres de Cheick Omar Sissoko, Salif Traoré et Saouleymane Cissé.

Filmographie sélective :FARO REINE DES EAUX - BAMAKO - GUIMBA UN TYRAN UNE EPOQUE – MOOLAADE – KABALA - GENESSE (LA) – TAAFE FANGA POUVOIR DE PAGNE - MACADAM TRIBU – FINZAN – FINYE (LE VENT)


Babetida SADJO Comédienne – Guinée-Bissau

Babetida Sadjo est né le 19 septembre 1983, à Bafata en Guinée Bissau. Elle est l'aînée d'une famille de cinq enfants. Mais, farouche gardienne de sa vie privée, elle ne distille aucune information sur son enfance, si ce ne sont des bribes. Tout au plus devine-t-on une petite fille timide qui, le soir venu, aimait chanter et danser avec ses amies. Bebetida va connaitre l’exil en septembre 1983 à Hanoï. Elle y fourbit ses première armes pour le théâtre en jouant sa première pièce intitulée "La soupe aux olives". Quelques années plus tard, elle rejoint la Belgique où elle intègre le conservatoire de Bruxelles. Très douée, Babetida va rapidement rejoindre la cour des grands. Aujourd’hui, elle est la comédienne noire de référence en Belgique, aussi bien au théâtre qu'au cinéma.

Filmographie sélective : WAST AND LAND – OMBLINE – NEUF MOIS FERME


VOIR AUSSI :


TV5 Monde Afrique : Regards au féminin

http://https://afrique.tv5monde.com/video_regards_au_feminin - N'EST PLUS DISPONIBLE


Issaka Compaore a porté son regard en Afrique sur ces femmes réalisatrices de l'Afrique Subsaharienne et du Maghreb.


Valérie Kaboré (Burkina Faso)

Mary-Noël Niba (Cameroun)

Farida Benlyazid (Maroc | Morocco)

Joséphine Ndagnou (Cameroun)

Jihan El Tahri (Égypte)

Monique Mbeka Phoba (République Démocratique du Congo)

Fanta Régina Nacro (Burkina Faso)

Raja Amari (Tunisie)

Fatma Zohra Zamoum (Algérie)

Rahmatou Keita (Niger)


Valérie Kaboré (Burkina Faso) EP01

Née au Burkina Faso, Valérie Kaboré a étudié le cinéma à l'université de Ouagadougou. Elle raconte son parcours, ses engagements, sa vision du cinéma et ses projets.


Mary-Noël Niba (Cameroun) EP02

Productrice et réalisatrice camerounaise, Mary-Noël Niba a créé en 1996 sa propre société de production. Son film « dos de la veuve » dénonce le silence des autorités face difficultés que connaissent les veuves, souvent et contraintes à des mariages forcés.


Farida Benlyazid (Maroc | Morocco) EP03

Née à Tanger, Farida Belyazid a étudié les lettres modernes et le cinéma à Paris. Réalisatrice, scénariste, productrice, journaliste, elle s'interroge sur l'égalité hommes-femmes et s'érige contre les dérives de l'intégrisme.


Joséphine Ndagnou (Cameroun) EP04

Née au Cameron, « Ta Zibi » a étudié le cinéma à la Sorbonne, à Paris. Actrice, elle a notamment joué dans « Les saignantes » de Jean-Pierre Bekolo. Réalisatrice, elle s'interroge en 2007 dans « Paris à tout prix » sur l'immigration vers 'Europe et sur les conséquences désastreuses du phénomène pour l'Afrique.


Jihan El Tahri (Égypte) EP05

Ecrivaine, réalisatrice et productrice franco-égyptienne, Jihan Al Tahri est née à Beyrouth. Diplômée en sciences politiques à 'université américaine du Caire, elle a réalisé et produit des documentaires pour la télévision française et pour la BBC. A travers ses films, elle s'intéresse à la situation socio-politique en Afrique.


Fanta Régina Nacro (Burkina Faso) EP06

Fanta Régina Nacro Née en 1962 au Burkina Faso, Fanta Régina Nacro a étudié le cinéma à l'université de Ouagadougou, puis à la Sorbonne à Paris. Elle revient sur son itinéraire, la raison de ses engagements dans ses films, en particulier la condition féminine en Afrique. Réalisation : Issaka Compaoré (Burkina Faso/France, 2012)


Fatma Zohra Zamoum (Algérie) EP07

Née dans un petit village algérien, Fatma-Zohra Zamoum a étudié les Beaux-Arts à Alger puis le cinéma à Paris. Réalisatice, enseignante en histoire de l'art, elle milite pour l'égalité homme-femme et prône la libération de la femme.


Monique Mbeka Phoba (République Démocratique du Congo) EP08

Monique Mbéka Phoba D'origin e congolaise, fille de diplomate, Monique Mbéka Phoba est née à Bruxelles. Après des études en sciences commerciales et internationales dans sa ville natale, elle fait un stage d'initiation à la vidéo documentaire à Paris. Dans ses films, elle s'interroge sur l'histoire coloniale de son pays, sur la corruption et dresse le portrait d'un Congo en déliquescence. Réalisation : Issaka Compaoré (Burkina Faso/France, 2012)


Raja Amari (Tunisie) EP09

Née à Tunis, Raja Amari a étudié la littérature française dans sa ville natale avant de suivre des cours à la FEMIS, à Paris. En 2002, son premier long-métrage, « Satin rouge », est en sélection officielle au Festival de Berlin.


Rahmatou Keita (Niger) EP10

Rahmatou Keïta Sahélienne, Rahmatou Keïta est née au Niger. Après des études de philosophie et de linguistique à Paris, elle se lance dans le journalisme, à la télévision notamment. En 1993, elle décide de se consacrer à l'écriture et au cinéma. Son premier long-métrage documentaire, « Al'lèèssi... une actrice africaine », elle dénonce les conditions de vie très précaires des comédiens en Afrique. Réalisation : Issaka Compaoré (Burkina Faso/France, 2012)



23 March 2013

Mis Me Binga 2013 : Festival International de Films de Femmes 4e Edition | International Women's Film Festival 4th Edition (Yaoundé)

Mis Me Binga 2013 : Festival International de Films de Femmes 4e Edition | International Women's Film Festival 4th Edition (Yaoundé) 27-31 mars | March

Opening 27 March | Ouverture 27 mars
At the IFC Yaoundé | à l'IFC Yaoundé

ON THE PROGRAMME | AU PROGRAMME

Forum:
on the theme | sur le thème :
Women and the Struggle for Liberation | Femmes et lutte de libération du Cameroun

Training Workshop on | Atelier de formation sur :
Film Distribution | La distribution de film

Binga Talent
Film Competition on the theme | Concours de film sur la thématique :
Women's Rights in Cameroon | Droits de la femme au Cameroun


Film Screenings | Projection de Film
IFC Yaoundé and/et Douala
Goethe-Institut Kamerun
Centre Culturel Espagnol
Alliance Franco-Camerounaise de/of Garoua

Mobile Cinema | Cinéma ambulant
In 4 neighbourhoods in the city of Yaoundé | Dans 4 quartiers de la ville de Yaoundé
And in some schools and universities in Yaoundé | Et quelques écoles et universités de Yaoundé

22 March 2013

Mois du cinéma au féminin | Women in Cinema Month (Dakar)


MOIS DU CINEMA AU FEMININ | WOMEN IN CINEMA MONTH

[English below]

Mois du cinéma au féminin 

L’Association sénégalaise de la critique cinématographique (Ascc – regroupant des journalistes critiques de cinéma de différents médias sénégalais) vous invite a la 3ème édition du Mois du Cinéma au féminin. manifestation est prévue les trois derniers samedis du mois de mars : les 16- 23- et 30 mars.

Le cinéma sénégalais est aujourd’hui porté par ces nombreuses femmes qui s’affirment de plus en plus derrière la caméra et devant l’écran. Elles sont nombreuses et invisibles. L’Ascc, fidèle à ses objectifs de départ, qui est de promouvoir le cinéma sénégalais et africain, veut rendre plus visible.

Cette année, l’association a choisi comme marraine, Madame Oumou Sy, costumière et styliste. Avec de nombreuses invités, notamment la journaliste Tata Annette MbayeD’Erneville, le critique Djib Diédhiou, les réalisatrices, techniciennes du 7e art.

Au programme

Le 23 mars conférence sur le thème : « Femme et Métiers du cinéma »avec des sous-thèmes comme : «La Place de la femme dans le cinéma africain» et « La Représentation de la femme dans le 7eart africain et d’ailleurs». Cette conférence aura lieu à l’Institut français de Dakar à partir de 16 heures avec comme invités : Fatou Kandé SENGHOR, Marie KA, Laurence ATTALI, Laurence GAVRON, Mariama SYLLA FAYE, Rokhaya NIANG, Khardiata POUYE, Diabou BESSANE, Angèle DIABANG, etc.

Contact
Fatou Kiné SENE
Secrétaire générale de l'Ascc
Tél : +221 77 541 82 26
Kinesene2000@yahoo.fr


Women in Cinema Month

The Senegalese Association of Film Criticism (Ascc – bringing together film critics of the diverse Senegalese media) invites you to the 3rd edition of the (Mois du Cinéma au féminin) Women in Cinema Month, scheduled on the last Saturdays of the month of March: 16- 23- and 30 March.

At present, Senegalese cinema counts among its members numerous women who are asserting themselves behind and in front to the screen. Nonetheless, while there are many, they are still not visible. ASCC, committed to its initial goals to promote Senegalese and African cinema, strives to give them more visibility. The association has chosen the designer and stylist Madame Oumou Sy as this year's patron, with the many invited guests, notably the journalist Tata Annette Mbaye d’Erneville, the critic Djib Diédhiou, the women filmmakers and technical professionals of the 7th art.

On the programme

The 23 March seminar is presented around the theme : "Women and Professions in Cinema", with the sub-themes : Women's Place in African Cinema" and "Female Representation in the 7th African Art and Beyond". 

The seminar will take place at the l’Institut français de Dakar, starting at 16h with the invited participants as follows : Fatou Kandé SENGHOR, Marie KA, Laurence ATTALI, Laurence GAVRON, Mariama SYLLA FAYE, Rokhaya NIANG, Khardiata POUYE, Diabou BESSANE, Angèle DIABANG, etc.

Contact
Fatou Kiné SENE
Secrétaire générale de l'Ascc
Tél : +221 77 541 82 26
Kinesene2000@yahoo.fr

21 March 2013

Luxor African Film Festival 2013 Official Selection | Festival du film africain de Louxor Sélection Officielle


Luxor African Film Festival 2013 Official Selection | Festival du film africain de Louxor Sélection Officielle

Long film competition

Tey |Aujourdhui | Today : Alain  Gomis  (feature, Senegal)

Elelwani : Ntshaveni wa Lurulu  (documentary, South Africa)

Dear Mandela : Dara Kell (documentary - South Africa)

Town of runners : Jerry Rothwell (documentary - Ethiopia)

Hidden beauties : Nouri Bouzid (feature - Tunisia)

Les chevaux de dieu | Horses of God : Nabil Ayouch  (feature - Morocco)

Nairobi Half Life : Daniel Tosh Gitonga (feature - Kenya)

Yema : Djamila Sahraoui (feature - Algeria)

Coming Forth By Day : Hala Lotfi (feature - Egypt)

Hamou beya | Pêcheurs de Sable | Sandfishers : Andrey S. Diarra (documentaire - Mali)

Le rite, la folle et moi :  Gentille M. Assih (documentary - Togo)

One man show :  Aduaka Newton Ifeanyi (feature - Nigeria)

The Pirogue : Moussa Touré (long feature - Senegal)

The secret of the ant children | Le secret de l'enfant fourmi :  Christine François (feature - France | Benin)

Indignados | The outraged : Tony Gatlif (documentary - Algeria | France)

All is well | Por aqui tudo bem : Pocas Pascoal (feature - Angola | Portugal)

War Witch | Rebelle : Kim Nguyen (feature - Canada)


Short Film Competition


President Dia : Ousmane William Mbaye (documentary - Senegal)

We Are here | Nous sommes ici : Abdallah Yahia (documentary - Tunisia)

On the Border : Mohamed el Ashhab (documentary - Egypt)

Dead River : Tim Huebschle (fiction - Namibia)

Mollement, un samedi matin : Sofia Djama (fiction - Algeria)

My Beautiful Nightmare : Perivi Katjavivi (fiction - Namibia)

Paper Boat : Helmy Nouh (fiction - Egypt)

I Lived in the Absence Twice | J'ai habité l'absence deux fois : Drifa Mazenner (documentary - Algeria)

Margelle (On the Edge | Fawha) : Omar Mouldouira  (fiction - Morocco)

My Shoes | Les souliers de l'aïd : Anis Lasoued (fiction - Tunisia)

Try : Joel Haikali  (fiction - Namibia)

Tu sera mon allié | You will be my ally : Rosine Mftego Mbakam (fiction - Cameroon)

Bousculades : Tarak Khalladi and Sawssen Saya (fiction - Tunisia)

Condamné : Nganji (fiction - Congo)

The Goddess of the Stadium | Les déesses du stade :  Delphe Kifouani
(documentary - Senegal)

Rush : Ludovic Randriamanantsoa (documentary - Madagascar)

Yvette :  Marie Bassolé, Ferdinand Bassono (documentary - Burkina Faso)

Et ils gravirent la montagne | And They Climbed the Mountain : Jean-Sébastien Chauvin (fiction - Angola | France)

Noor : Ahmed Ibrahim (fiction - Egypt)

Saying Goodbye : Izette Mostert  (documentary - South Africa)

41 Days : Ahmed Abdelaziz (fiction - Egypt)

Garden of My Ancestors : Tsholofelo Monare (documentary - South Africa)

Korafola the Kora player | Korafola la joueuse de Kora :  Mamadou Cissé (documentary - Mali)

17 March 2013

Fespaco en femmes | The Women's Fespaco : 2013

Fespaco en femmes : un parcours visuel |
The Women's Fespaco : a visual journey

Les femmes ont été bien présentes tout au long de la 23e édition du Fespaco 2013--de l'ouverture le 23 février jusqu'à la clôture et la remise des prix le 2 mars.


Women were very present throughout the 23rd edition of Fespaco 2013--from the opening ceremony on the 23th of February until the awards ceremony on the 2nd of March.




Mme Sylvia Bongo Ondimba, la première dame du Gabon, pays invité d'honneur (gauche) avec Mme  Chantal Compaoré, la Première Dame du Burkina Faso et Mme Alimata Salembéré | Madame Sylvia Bongo Ondimba, the First Lady of Gabon, the guest country of honour (left) with Madame Chantal Compaoré, the First Lady of Burkina Faso, and Madame Alimata Salembéré

Invitée d'honneur, la burkinabé Mme Alimata Salembéré, une pionnière du Fespaco | Guest of honour, Burkinabé Madame Alimata Salembéré, a pioneer of Fespaco


Les cinq présidentes des jurys officiels : (d-g) Euzhan Palcy (Martinique) le jury fiction long métrage ; Osvalde Lewat-Hallade (Cameroun) le jury documentaire ; Beti Ellerson (USA) le jury diaspora  ; Jackie Motsepe (Afrique du Sud) le jury TV & vidéo numérique ; Wanjiru Kinyanjui (Kenya) le jury fiction court métrage et film d’école 




The five women presiding the official juries: (r-l) Euzhan Palcy (Martinique) Feature Film Jury; Osvalde Lewat-Hallade (Cameroon) Documentary Jury;  Beti Ellerson (USA) Diaspora Jury; Jackie Motsepe (South Africa) TV and Digital Jury; Wanjiru Kinyanjui (Kenya) Short fiction and Film School Jury






Pocas Pascoal (Angola) Prix Union Européenne pour son film "Por aqui tudo bem | Ici tout va bien" | Pocas Pascoal (Angola) European Union Award for her film "Por aqui tudo bem | All is Well"





Mariama Ouédraogo (Burkina Faso), Meilleure actrice dans "Moi Zaphira" d'Apolline Traoré | Mariama Ouédraogo, Best actress in "Moi Zaphira" by Apolline Traoré


Amina Mamani-Abdoulaye (École de cinéma-IFTIC, Niger) Meilleur documentaire pour son film "Hawan-Di" : | Amina Mamani-Abdoulaye (Film School-IFTIC, Niger) Best Documentary for her film "Hawan-Di".



Pascale Obolo (Cameroun) 2e Prix Documentaire pour son film "Calypso Rose the lioness of the jungle" | Pascale Obolo (Cameroon) 2nd Prize Documentary for her film "Calypso Rose the lioness of the jungle"


Nadia El Fani (Tunisie) 1er Prix Meilleur Documentaire pour son film "Même pas mal" | Nadia El Fani (Tunisia) 1st Prize for Best Documentary for her film "No Harm Done"


Samantha Biffot (Gabon) 1er Prix de la Série pour "L'oeil de la cité" | Samantha Biffot (Gabon) 1st Prize for Television Series for "L'oeil de la cité"


Mariette Monpierre (Guadeloupe) Le Meilleur Film de la Diaspora Prix Paul Robeson pour son film "Le bonheur d'Elza" | Mariette Monpierre (Guadeloupe) Best Film of the Diaspora Paul Robeson Award for her film "Elza's Happiness"


Nadine Otsobogo (Gabon) Poulain de Bronze - Court métrage pour son film "Dialemi" | Nadine Otsobogo (Gabon) Bronze Poulain - Short Film for her film "Dialemi"







Les princesses presentent les Yennengas : d’or, d’argent et de bronze | The princesses present the Yennengas: golden, silver, and bronze









Djamila Sahraoui (Algérie) pour son film "Yema": Étalon l'argent de Yennenga, Meilleure image, et Mention spécial actrice : Djamila Sahraoui | Djamila Sahraoui (Algeria) for her film "Yema": Silver Étalon of Yennenga, Best image, and Special mention for actress: Djamila Sahraoui


Les Presidentes des jurys avec le President du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré et le lauréat de l’Étalon d’or de Yennenga, Alain Gomis pour son film “Tey” | The Presidents of the Juries with the President of Burkina Faso, Mr. Blaise Compaoré and the winner of the Golden Étalon of Yennenga, Alain Gomis for his film “Tey”






10 March 2013

Concours l’Afrique au féminin : coup de projecteur sur les réalisatrices africaines | (Africa by its women) : A competition spotlighting African women filmmakers (2013)


Concours "l’Afrique au féminin" : coup de projecteur sur les réalisatrices africaines | L’Afrique au féminin (Africa by its women) : A competition spotlighting African women filmmakers (2013)

[Français]
CFI et CANAL+ AFRIQUE lancent "L’Afrique au féminin " concours de documentaires courts, avec l’objectif de valoriser l’énergie des femmes africaines engagées dans la réalisation.

[English]
L’Afrique au féminin (Africa by its women) : A competition spotlighting African women filmmakers

CFI and CANAL+ AFRIQUE is launching "L’Afrique au féminin", a competition of short documentaries, with the objective to empower the energy of African women involved in filmmaking.

LIRE AUSSI : Le groupe Canal+ : launches "l’Afrique au féminin" to train African talent in audiovisual production | lance « l’Afrique au féminin » pour former les talents africains aux métiers de la production audiovisuelle (2018)

09 March 2013

Pascale Obolo : 2e prix pour le meilleur documentaire | 2nd Prize for best documentary - FESPACO 2013


Pascale Obolo : 2e prix pour le meilleur documentaire | 2nd Prize for best documentary - FESPACO 2013

In English below

Extraits d'entretien avec Pascale Obolo, réalisatrice camerounaise de Calypso Rose. Propos recueillis par Harouna Gorel dans le cadre de l'atelier du Bulletin Africiné - Ouagadougou (Burkina Faso), FESPACO 2013. 

Bonjour Pascale, pouvez-vous nous présenter votre film Calypso Rose

Calypso Rose est une artiste. La première femme à avoir remporté le titre de reine du calypso, et qui faisait partie aussi du premier mouvement féministe à Trinidad. Toute sa vie, elle s'est battue pour le droit et l'égalité des femmes dans les Caraïbes. Pour moi, elle est un exemple en qui beaucoup de femmes peuvent se retrouver, aussi bien les Occidentales que les Africaines.

Calypso Rose est dans la compétition documentaire… 

Oui et c'est la première fois au Fespaco. Je suis très contente surtout que Rose a toujours voulu que ce film soit vu en Afrique. J'espère que ce film va être remarqué, parce que je trouve qu'il a une écriture innovante pour le cinéma africain et qu'on a besoin de gens qui essaient d'innover dans l'écriture, qui essaient de faire avancer, de faire évoluer le cinéma, de montrer un autre cinéma, différent, moderne, et qui dialogue avec le monde entier. C'est tout ce travail sur l'esthétique qui m'intéresse. De montrer que même à travers l'esthétique on peut raconter, montrer des histoires fortes qui touchent les gens.

Donc je suis très ravie d'être interviewée par la critique, parce que j'ai moi-même une revue d'art contemporain africain [www.afrikadaa.com, Ndlr. Cliquez], je suis la rédactrice en chef de cette revue qui est en ligne, et je pense que la critique est importante pour nous, artistes. Ça nous permet de nous poser des questions sur notre travail, de nous remettre en question et donc d'évoluer aussi.

Calypso Rose est un film qui nous fait voyager : Trinidad, les États-Unis, l'Afrique. Pourquoi ?

C'est une construction très spéciale. Dans mes films, je travaille beaucoup sur les nouvelles écritures, sur l'évolution des langages cinématographiques, donc visuelles. Dans chaque ville, on découvre une facette de l'histoire de cette femme.

Tobago, c'est sa ville de naissance. New York, c'est la femme immigrée qui part à la conquête du monde, qui lutte pour ses droits et pour le respect de l'égalité des droits des femmes. Paris, c'est la femme artiste, parce que c'est une Diva qui a sacrifié toute sa vie à la musique, à son art. Et quelque part, ce sacrifice fait aussi qu'elle ait connu la solitude. Parce qu'elle ne vit qu'à travers la scène. C'est comme une espèce de drogue. Aujourd'hui, elle a soixante-treize ans, mais elle continue à tourner, à faire des concerts dans le monde entier.

Excerpted from an interview in French with Pascale Obolo, Cameroonian filmmaker of Calyso Rose by Harouna Gorel, Africiné, during Fespaco 2013 in Ouagadougou, Burkina Faso.

Greetings Pascale, could you tell us about your film?

Calypso Rose is an artist. The first woman to have the title of queen of calypso and was part of the first feminist movement of Trinidad. All of her life she has fought for women's rights in the Caribbean. For me, she is an example that many woman may recognize in themselves, both western and African.

Calypso Rose is in the documentary competition...

Yes and it is my first time here at Fespaco. I am very happy especially because Rose has always wanted the film to be seen in Africa. I hope that the film makes its mark, because I find that it has an innovative visual wrirting for African cinema and that we need people who try to be innovative in their style, who try to push things further, to evolve filmmaking, to show another cinema, that is different, modern and that dialogues with the entire world. Working aesthetically is what interests me. And to show that  through the aesthetic, one may tell, recount forceful stories that touch people.

So I am delighted to be interviewed by a critic because I myself have a revue of contemporary African art, Afrikadaa; I am the editor of the online review and I think that cultural criticism is important for us, artists. It allows us to pose questions about our work, to challenge ourselves and thus to also evolve.

Calypso Rose is a film that allows us to travel: to Trinidad, the United States, Africa. Why this choice?

It is constructed in a particular way. In my films, I work a lot with new visual writing, the evolution of film language. In each city, one discovers a facet of this woman's life.

Tobago is her birthplace. New York, it is there that this immigrant woman goes to conquer the world, she fights for her rights and for equal rights for women. In Paris, she is the woman artist, the Diva who has dedicated her whole life to music, to her art. And in some ways, because of this dedication she has experienced solitude. Because the stage is her life. It is like a drug. Today she is seventy-three years old, but she continues to do concert tours around the world.