The purpose of the African Women in Cinema Blog is to provide a space to discuss diverse topics relating to African women in cinema--filmmakers, actors, producers, and all film professionals. The blog is a public forum of the Centre for the Study and Research of African Women in Cinema.

Le Blog sur les femmes africaines dans le cinéma est un espace pour l'échange d'informations concernant les réalisatrices, comédiennes, productrices, critiques et toutes professionnelles dans ce domaine. Ceci sert de forum public du Centre pour l'étude et la recherche des femmes africaines dans le cinémas.

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07 December 2011

The world of Moroccan cinema pays tribute to Nouzha Drissi

Aufaitmaroc - 04 December 2011 

The film world is in a state of emotion following the loss of Nouzha Drissi: "We have just lost a grande dame".

The International Film Festival of Marrakech learned  some very sad news Sunday morning, the death of Nouzha Drissi in a traffic accident. Filmmaker and founder of the documentary Festival, IFAD Doc'Souss of Agadir, the world of Moroccan cinema pays tribute to her. 

Mohamed Ismail, director
"I knew her as part of IFAD Doc'Souss Festival of Agadir. She was an activist and a professional who has done a lot for cinema and especially for the documentary. She was also a very sensitive person, very open. We have lost a true friend, a great professional. What a pity. "

Mohamed Abderrahman Tazi, director
"I knew her when I was production manager at 2M. Shortly after her return to Morocco she came to me to suggest some documentaries. I found her to be very dynamic, very involved. She really believed in what she was doing, and really wanted to give the documentary a place in Morocco. In addition, she had a very human side, very social. We have lost a filmmaking professional of great merit. "

Ahmed Boulane, director
"I was very sad upon learning the news, especially since she had just move into the same neighborhood as me in Casablanca and in fact, we had become friends. Once, I remember, we were together on the train Tangier-Casablanca and we told each other about our lives. She had experienced trauma as a child because her parents had died also in a car accident in France. We have lost a grande dame. She was a rare, free, activist, and truth-loving."

Nour-Eddine Lakhmari, director
"Nouzha Drissi was someone I admired and liked very much. One of the few Moroccan women who never hesitated to say what she really thought, who defended us against the people who were supposedly for the cinema yet constantly criticised it. She was always there to support us, saying, "Pay attention! Only talent and the will to go forward can move us to make good films. For me it's a very great loss for the Moroccan film industry. "

Abdelhay Laraki, director
"I strongly applaud the documentary tradition that she had revived, which had disappeared from Morocco yet was widespread in the 50s and 60s. With IFAD Doc, she gave to Agadir the opportunity to host a high-quality, very useful festival."

Ahed Bensouda director
"I met her at FESPACO in Burkina Faso where she was promoting her festival. I remember her dynamism very well. She was a very active woman, committed and helpful. She was also on a committee of the CCM. She worked on many Moroccan films, at least fifty. Her advice was invaluable, she helped me prepare my new opus. She was a real activist. She was also very much appreciated in France where she was well accepted in the film and documentary network. It's really sad, she will be missed. "

Farida Benlyazid, director
"I am very deeply affected by the news. I still cannot believe it. We worked together on a co-production and we were to have a meeting today to talk about the project. She was passionate, I a was jury member at her Festival two years ago. We had a great , close relationship. I will not be able to get over it. "

Latif Lahlou, Director
"Nouzha was first a friend. She was a highly sensitive wwoman, a real artist. I am trembling all over, I cannot believe it. I worked with Farida and Nouzha on a docu-drama on the Sahara. We were to have seen each other today, but she is not here. It is more than a loss--it's immeasurable. She will truly be missed. She has managed to do what many others have never succeeded, to reintroduce this great art, the documentary, back into the Moroccan audiovisual landscape. "

Ali Tahiri, director
"She was a passionate, courageous activist. She was one of too few artists in Morocco who defended the documentary genre. She will remain engraved in our hearts and our memories, like her own work on remembering. I think the best tribute we can make to her is to continue to support her Festival."

Narjiss Nejjar, director
"She's a friend. A woman who was of great intelligence and probably of equally great suffering... I am very touched, I made a round trip to Casablanca for her funeral. She sent me a little message for the opening of the festival, saying she would send me "a thousand stars." I do not know what to say, it's always very difficult to talk about someone whose absence is eternal. She is a Grande Dame, and like all the greats, their time on earth will not last forever. "

Interviews by Muriel Tancrez, Najlae Naaoumi Merle Alix des Isles

Translated from French to English by Beti Ellerson

Nouzha Drissi, le monde du cinéma marocain lui rend hommage

Aufaitmaroc - 04 décembre 2011 - English translation

Le monde du cinéma en émoi suite à la disparition de Nouzha Drissi: "Nous venons de perdre une grande dame"

Le Festival International du Film de Marrakech apprenait dimanche matin une bien triste nouvelle, celle du décès dans un accident de la circulation de Nouzha Drissi, cinéaste et fondatrice du Festival de documentaires FIDA DOC'Souss d'Agadir. Le monde du cinéma marocain lui rend ici hommage.

Mohamed Ismail, réalisateur
“Je l'ai connu dans le cadre du Festival FIDA DOC'Souss d'Agadir. C'était une militante, une professionnelle qui a fait beaucoup pour le cinéma et notamment pour la branche documentaire. C'était aussi une personne très affective, très ouverte. Nous avons perdu une vraie amie, une grande professionnelle. C'est dommage.”

Mohamed Abderrahmane Tazi, réalisateur
“Je là connaissait depuis l'époque où j'étais directeur de production à 2M. Elle était alors venue me voir, peu de temps après son retour au Maroc, pour me proposer des documentaires. Je là trouvais très dynamique, très impliquée. Elle croyait vraiment en ce qu'elle faisait, et voulait réellement donner une place au documentaire au Maroc. De plus, elle avait un côté très humain, très social. Nous perdons une cinéaste de grande valeur.”

Ahmed Boulane, réalisateur
“J'étais vraiment triste à l'annonce de cette nouvelle, d'autant qu'elle venait juste de s'installer dans le même quartier que moi à Casablanca et que de fait, nous nous étions liés d'amitié. Une fois, je me souviens, nous nous étions rencontrés dans un train Tanger-Casablanca et nous nous sommes racontés nos vies. Elle avait déjà vécu un traumatisme étant enfant, car ses parents étaient décédés eux aussi dans un accident de voiture en France. Nous venons de perdre une grande dame. C'était une femme rare, libre, militante et aimant la vérité.”

Nour-Eddine Lakhmari, réalisateur
“Nouzha Drissi était quelqu'un que j'admirais et aimais beaucoup. Une des rares femmes marocaines qui n'a jamais hésité à dire réellement ce qu'elle pensait, qui nous défendait contre les gens soi-disant “pour le cinéma” mais qui le critiquaient constamment. Elle était toujours là pour nous défendre et dire, attention, il n'y a que le talent, que la volonté d'aller en avant qui peut nous pousser à faire de bons films. Pour moi, c'est une très grande perte pour le milieu cinématographique marocain.”

Abdelhay Laraki, réalisateur
"J'applaudis très fort ce qu'elle a fait revivre, la tradition des documentaires qui avait disparu du Maroc et qui pourtant était très répandue dans les années 50 et 60. Avec le Fidadoc, elle a donné à Agadir l'opportunité d'abriter un festival de grande qualité et surtout de grande utilité."

Ahed Bensouda, réalisateur
“Je l'ai connu au Festival du film africain du Burkina Fasso où elle faisait la promotion de son festival le Fidadoc. Je me rappelle très bien de son dynamisme, c'était une femme très active, engagée et serviable.  Elle faisait également partie de la commission des avances sur recettes du CCM. Elle a agit sur beaucoup de films marocains, au moins une cinquantaine. Ses conseils étaient précieux, elle m'avait aidé sur la préparation de mon nouvel opus. C'était une vraie militante. Elle était aussi très appréciée en France où elle était bien introduite dans le réseau du cinéma et du documentaire. C'est vraiment triste, elle va nous manquer.”

Farida Benlyazid, réalisatrice
“Je suis très très affectée par la nouvelle. Je vous avoue que je n'arrive toujours pas y croire. On travaillait ensemble sur une coproduction et on avait justement rendez vous aujourd'hui pour avancer sur le projet. C'était une passionnée, j'avais été juré dans son Festival il y a deux ans, nous avions une relation très complice. Je ne m'en remets pas.”

Latif Lahlou, réalisateur
“Nouzha, c'était d'abord une amie. C'était une femme extrêmement sensible, une vraie artiste. J'en tremble de tout mon corps tellement je n'y crois pas. On travaillait avec Farida et Nouzha sur un docu-fiction sur le Sahara. On aurait dû se voir aujourd'hui, mais elle n'est pas là. C'est bien plus qu'une perte. C'est incommensurable. Elle va vraiment beaucoup nous manquer. Elle aura réussi à faire ce que bien d'autres n'ont jamais réussi. Réintroduite cet art majeur qu'est le documentaire dans le paysage audiovisuel marocain.”

Ali Tahiri, réalisateur
“C'était une femme passionnée, courageuse et militante. Elle faisait partie des trop peu d’artistes au Maroc qui défendent le genre documentaire. Elle restera gravée dans nos cœurs et nos mémoires, à l'image de son travail sur la mémoire. Je pense que le plus beau hommage que l'on puisse lui faire c'est de continuer à faire vivre son Festival.”

Narjiss Nejjar, réalisatrice
“C'est une amie. Une femme qui était d'une très grande intelligence et probablement d'une toute aussi grande souffrance... Je suis très émue, j'ai fait un aller-retour sur Casablanca pour ses funérailles. Elle m'a envoyé un petit message pour l'ouverture du Festival, disant qu'elle m'envoyait “mille étoiles”. Je ne sais pas quoi dire, c'est toujours très difficile de parler de quelqu'un dont l'absence est éternelle. C'est une Grande Dame, et comme tous les Grands, leur passage sur terre ne dure pas forcément.”

Propos recueillis par Muriel Tancrez, Najlae Naaoumi et Alix Merle des Isles
Aufaitmaroc - 04 décembre 2011

04 December 2011

Nouzha Drissi est décédée

Atlasinfo.fr - le 4 décembre 
La fondatrice et directrice du festival du film documentaire d'Agadir (FIDADOC), Nouzha Drissi est décédée, dimanche matin, dans un accident de la route, survenu à Casablanca 

Evoluant dans la production audiovisuelle depuis plusieurs années, la défunte a produit depuis 1996 une cinquantaine de films documentaires (séries et unitaires), pour l'ensemble des chaînes françaises (Arte, France 5, France 2, France 3, Canal+, Planète et d'autres câbles) ainsi qu'à l'international, notamment l'Europe. 

Ses films ont été sélectionnés et récompensés dans de nombreux festivals internationaux. 

La création de FIDA Doc'Souss, 1er Festival exclusivement dédié au documentaire, à Agadir au Maroc, répondait à son désir d'affirmer une culture documentaire tant auprès des professionnels que du grand public, et de créer une plateforme d'échanges Sud Nord.

À la question concernant les projets futurs du Festival, elle a répondu:

Il s'agit avant tout de pérenniser le FIDA DOC, de lui offrir les moyens nécessaires pour continuer de grandir et de s'adresser à tous les Marocains, de lui assurer une vraie place dans le paysage culturel du Maroc. Le FIDA DOC doit également pouvoir offrir un véritable dialogue Sud-Nord, et devenir ainsi une véritable plateforme d'échanges entre professionnels du Documentaire. Par ailleurs, je porte le désir, dans un souci de démocratisation et de décentralisation toujours (puisque le choix d'Agadir au départ répondait à ce critère), de créer le Festival international de Documentaires ambulant qui sillonnera différentes villes et régions pendant toute l'année et offrir ainsi plusieurs réalités du monde et créer un vrai moment d'échanges et de débats entre les citoyens marocains. Ce n'est pas un simple festival à découvrir sur un genre cinématographique à faire découvrir...

C'est une approche éducative, c'est donner l'opportunité à tous les Marocains d'avoir la meilleure traduction possible d'une ou de plusieurs réalités jusque-là ignorées ou simplement méconnues... (Le Matin, le 3 octobre 2010).

Nouzha Drissi, founder and director of the Documentary Film Festival of Agadir

Nouzha Drissi, the founder and director of the Documentary Film Festival of Agadir, died Sunday morning (4 December) in a car accident in Casablanca.

Since 1996 Nouzha Drissi has produced some 50 documentaries (serials and singles) for several French channels (Arte, France 5, France 2, France 3, Canal+, Planète and other cables) as well as internationally, notably in Europe.

Her films have been selected and received awards in many international festivals.

The creation of IFAD Doc'Souss, the first Festival dedicated exclusively to the documentary, in Agadir, Morocco, emerged from her desire to affirm a documentary culture among both professionals and the general public, as well create a platform for South-North collaboration.

Nouzha Drissi had this to say about her future plans for the Festival:

Above all it is to sustain FIDA DOC, to offer the Festival the means to continue to grow and to reach out to all Moroccans. To give it a proper place in the cultural landscape of Morocco. FIDA DOC must also be able to offer a true South-North dialogue, and become a true platform for networking among professionals of the documentary. Furthermore, I have a desire, for the sake of democratization and decentralization (since the choice of Agadir initially met this criterion), to create an itinerant International Festival of Documentary that will travel to different cities and regions throughout the year and thus provide several realities of the world and create a real moment of exchange and debate among Moroccan citizens. This is not just a festival to discover a specific film genre. It is an educational approach to give an opportunity to all Moroccans to have the best possible interpretation of many realities, hitherto ignored or simply misunderstood. (Le Matin 3 October 2010).

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