Fidel 2013 : L'Afrique noire au féminin
suivi de : Soutien au peuple syrien
Samedi 5 Octobre 2013, 14:00 – 22:30
La deuxième journée de l'édition 2013 du Festival images de la diversité et de l'égalité est construite autour d'une après-midi aux couleurs de l'Afrique noire au féminin et d'une soirée de soutien au peuple syrien.
De 14h00 à 20h00 : L'Afrique noire au féminin (films et rencontres)
Yvette de Marie Bassolé et Ferdinand Bassono
2012, 21min, Burkina Faso
Yvette, ou la réalité d’une femme au village de Perkouan (Burkina Faso), dont la condition se révèle à travers les tâches quotidiennes, son environnement, et ses réflexions... L'Atelier CaÏcedra est né de la volonté de deux associations burkinabè de développer leurs actions respectives à travers la mise en place d'un atelier audiovisuel en zone rurale. D'un côté l'association ILA, qui a pour but de promouvoir les arts, la culture et l'éducation à l'image en zone rurale et de l'autre, le MBDHP, composante importante de la société civile burkin abè qui œuvre activement à la protection des droits humains.
2012, 21min, Burkina Faso
Yvette, ou la réalité d’une femme au village de Perkouan (Burkina Faso), dont la condition se révèle à travers les tâches quotidiennes, son environnement, et ses réflexions... L'Atelier CaÏcedra est né de la volonté de deux associations burkinabè de développer leurs actions respectives à travers la mise en place d'un atelier audiovisuel en zone rurale. D'un côté l'association ILA, qui a pour but de promouvoir les arts, la culture et l'éducation à l'image en zone rurale et de l'autre, le MBDHP, composante importante de la société civile burkin abè qui œuvre activement à la protection des droits humains.
14h30
Le rite, la folle et moi de Gentille M. Assih - Inédit
Ce premier long métrage pourrait s’appeler Histoire d’un secret. À l’occasion d’une fête togolaise, l’akpéma (initiation des jeunes filles par des femmes mûres), la réalisatrice revient sur un secret de famille. "La Folle", c’est Pitalou, sa grand-mère, partie du foyer et comme effacée de la mémoire familiale. Au moment de parrainer sa jeune sœur pour l’akpéma, Gentille Menguizani Assih choisit la transmission contre le secret, quitte à se confronter à son père devant la caméra. En mêlant ethnographie et autobiographie, elle remet en cause les rôles sexuels traditionnels et pointe l’hypocrisie d’un rite qui, tout en célébrant la dignité féminine, permet aux chefs de se choisir de jeunes épouses. À la fois protagoniste et observatrice, elle prodigue à son père, contre toute attente, une écoute psychanalytique. Son calme s’ancre dans une conviction : Pitalou c’est elle, revenue "rétablir la vérité", laver une injure sexiste colportée depuis des générations.
16h00
Rencontre avec les cinéastes invitées
Aicha Dabale (association Karera) et Mari Daugey (Doctorante à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris) - Centre d’études des mondes africains (CEMAf-Ivry).
Aicha Dabale (association Karera) et Mari Daugey (Doctorante à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (Paris) - Centre d’études des mondes africains (CEMAf-Ivry).
Noire ici, blanche là-bas de Claude Haffner - Inédit
Documentaire, Belgique-Congo, 2012, 52 min., Production France Télévision, Natives At Large, Seppia
Ce film raconte le voyage de Claude Haffner. Il débute en Alsace, d’où son père est originaire et où elle a grandi et se poursuit au Congo-Kinshasa, le pays de sa mère.
Née là-bas, Claude avait 2 ans quand elle a quitté le Congo ; elle ne connaît ni ce pays ni sa famille maternelle. La réalisatrice y retourne 25 ans plus tard. Questionnant son identité métisse elle va à la rencontre de sa famille et y découvre le chaos dans lequel elle vit …
Documentaire, Belgique-Congo, 2012, 52 min., Production France Télévision, Natives At Large, Seppia
Ce film raconte le voyage de Claude Haffner. Il débute en Alsace, d’où son père est originaire et où elle a grandi et se poursuit au Congo-Kinshasa, le pays de sa mère.
Née là-bas, Claude avait 2 ans quand elle a quitté le Congo ; elle ne connaît ni ce pays ni sa famille maternelle. La réalisatrice y retourne 25 ans plus tard. Questionnant son identité métisse elle va à la rencontre de sa famille et y découvre le chaos dans lequel elle vit …
18h15 (séance en partenariat avec l'ACSE)
Les sénégalaises et sénégauloise d'Alice Diop en sa présence
France-Sénégal, 2007, 56 min, image et son d'Alice Diop, montage d'Amrita David, production Point du jour, Voyage
La réalisatrice Alice Diop vient à Dakar pour la première fois. Elle accompagne la dépouille de son père, travailleur immigré en France, qui a voulu être inhumé dans sa terre natale. Etrangère à ce pays, elle découvre la cour où sa mère a grandi et où vivent des tantes, cousines et nièces qu’elle ne connaît pas. Ces femmes parlent de leur vie quotidienne, d’argent, de stratégies amoureuses, du mariage, de la polygamie et des hommes. Alice réalise ce qu’aurait pu être sa vie.
France-Sénégal, 2007, 56 min, image et son d'Alice Diop, montage d'Amrita David, production Point du jour, Voyage
La réalisatrice Alice Diop vient à Dakar pour la première fois. Elle accompagne la dépouille de son père, travailleur immigré en France, qui a voulu être inhumé dans sa terre natale. Etrangère à ce pays, elle découvre la cour où sa mère a grandi et où vivent des tantes, cousines et nièces qu’elle ne connaît pas. Ces femmes parlent de leur vie quotidienne, d’argent, de stratégies amoureuses, du mariage, de la polygamie et des hommes. Alice réalise ce qu’aurait pu être sa vie.
De 20h00 à 22h30 : Soirée de soutien au peuple syrien
20h00
Comme si nous attrapions un Cobra d'Hala Al Abdallah - Inédit
Documentaire, Syrie, 120 min, 2012, scénario d'Hala Al Abdallah, image de Sabine Lancelin et Jacques Mora, montage de Dominique Pâris, Œil Sauvage Productions
La caricature et la liberté d’expression dans la presse arabe, tel était le sujet de ce film commencé à l’été 2010. A travers l’expérience de caricaturistes égyptiens et syriens marquant leur rejet du despotisme dans ces pays, avant et pendant les révolutions. Le film interroge notre capacité à conserver notre libre arbitre et à nous préserver des censeurs.
La cinéaste est née à Hama en Syrie en 1956. Elle vit et travaille depuis 1987 entre la France et la Syrie. Ce film est son troisième long métrage documentaire.
Documentaire, Syrie, 120 min, 2012, scénario d'Hala Al Abdallah, image de Sabine Lancelin et Jacques Mora, montage de Dominique Pâris, Œil Sauvage Productions
La caricature et la liberté d’expression dans la presse arabe, tel était le sujet de ce film commencé à l’été 2010. A travers l’expérience de caricaturistes égyptiens et syriens marquant leur rejet du despotisme dans ces pays, avant et pendant les révolutions. Le film interroge notre capacité à conserver notre libre arbitre et à nous préserver des censeurs.
La cinéaste est née à Hama en Syrie en 1956. Elle vit et travaille depuis 1987 entre la France et la Syrie. Ce film est son troisième long métrage documentaire.
La projection sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.
Informations pratiques
Du 3 au 6 octbre 2013 - Auditorium Philippe Dewitte
-Tarif par séance : 5 € / séance tarif plein et 3,5 € / séance tarif réduit
-Un pass " journée" non nominatif (trois séances) sera vendu au prix de 12 € tarif plein et 10 € tarif réduit.
-Un pass "festival", nominatif (9 séances) sera vendu au prix de 20 € tarif plein et 18 € tarif réduit.
-Les séances d'ouverture et de clôture, l'avant-première ainsi que les tables rondes seront gratuites pour tous, dans la limite des places disponibles.
Site Internet du Fidel : http://www.lefidel.com