Lula Ali Ismail |
Fespaco 2013 - Short fiction | Fiction court métrage
Laan | Les Copines | Girlfriends (2012)
Lula Ali Ismaïl (Djibouti)
VERSION FRANÇAISE CI-DESSOUS
[English]
Lula Ali Ismail, Canadian of Djibouti-Somali origin, decided to trade her role as actress for that of filmmaker. Her first short film Laan, shot in Djibouti, relates the everyday experiences of Souad, Oubah et Ayane, three childhood friends who live in the capital, Djibouti. For different reasons, khat, a leaf that is chewed slowly to derive a euphoric sensation, is the center of their life.
For her first film, the cineaste chose to be at the same time behind and in front of the camera. She plays the role of a woman of her time, independent, in search of a soulmate.
At the world premier at the Arthur Rimbaud French Institute in Djibouti, Laan was acclaimed by the public and hailed by the critics. And for reason; the subject brings together the men and women of this little country of East Africa, surrounded by Somalia, Ethiopia, Eritrea, and Yemen. "I wanted to talk about a subject that would leave no one indifferent, as it is an omnipresent element at the center of the social and economic life of Djibouti," the cineaste explained.
The film was initially called "Laan iyo qoys": "the khat leaf and the household". "Khat is a living element in Djibouti and each viewer has her or his own interpretation; but the film also touches on the subject of male-female relationships as well as the influence and effect that khat has on this relationship, and on social life in general", the cineaste emphasizes.
Lula Ali Ismail's Laan has the ability to aim the camera on this little-known country, in contrast to its very visible neighbours. In her first film, using nonprofessional actors, the young cineaste succeeded in depicting the everyday experiences of the young people of Djibouti, especially their relationship with khat.
Laan by/de Lula Ali Ismail |
[Français]
La Canadienne d’origine djibouto-somalienne Lula Ali Ismail a décidé de troquer son rôle d’actrice pour celui de réalisatrice. Son premier court métrage, Laan, tourné à Djibouti narre le quotidien de trois copines d’enfance, Souad, Oubah et Ayane qui vivent dans la capitale, Djibouti. Au centre de leur vie, et pour des raisons différentes, le khat, « une feuille très prisée que l’on mastique pendant des heures et qui procure une douce sensation d’euphorie et d’engourdissement. »
Pour sa première réalisation, la cinéaste a choisi d’être à la fois derrière et devant la caméra. Elle y campe le rôle d’une femme de son époque, indépendante, en quête de l’âme sœur.
Présenté en première mondiale à Institut Français Arthur Rimbaud de Djibouti, Laan a été acclamé par le public et salué par la critique.
Et pour cause, ce sujet rejoint hommes et femmes de ce petit pays d’Afrique de l’Est, entouré par la Somalie, l’Éthiopie, l’Érythrée et le Yémen. « Je voulais parler d’un sujet qui ne laisserait personne indifférent et qui est un élément omniprésent et au centre de la vie sociale et économique à Djibouti », explique la cinéaste.
Au départ, le court métrage portait le nom de « Laan iyo qoys. » : « la feuille (de khat) et le foyer ». « Le khat est un élément vivant à Djibouti et chaque spectateur pourra interpréter à sa manière, mais le film effleure le sujet de la relation homme/femme ainsi que l’influence et l’effet du khat dans la cette relation et dans la vie sociale », souligne encore la cinéaste montréalaise.
Laan de Lula Ali Ismail a la grande qualité de faire braquer les caméras sur un pays peu connu, au contraire de ses voisins. Dans ce premier film, la jeune cinéaste a réussi avec des acteurs non initiés à décrire le quotidien d’une jeunesse djiboutienne et surtout le rapport de cette société à la feuille de Khat.
Source : Toukimontreal (30/04/2013)
Images : jccartage.com
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