Laurentine Bayala-left|gauche |
Report by | Compte rendu par
LAURENTINE BAYALA
Images: FESPACO
LAURENTINE BAYALA
Images: FESPACO
[English] Français ci-après
On Thursday 3 March African women cineastes gathered in Ouagadougou for the opening of the 4th edition of the Film Festival of African Women - Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA). During workshops, film screenings and panels on the theme "the actress in the creation of African cinema", women in the diverse areas of the field attempted to find solutions to their concerns. The invited professionals included filmmakers, producers and actresses from Benin, Cameroon, Congo, Gabon, Guinea-Conakry, Niger, Senegal and Tunisia.
Leyla Bouzid |
Meanwhile as they await this funding, the actresses asked poignant questions about their place in African cinema. They especially exposed the difficulties they have to face specifically regarding the non-payment of actors’ fees and the lack of a structure for training. Hence, it was for this reason that FESPACO decided to strengthen the skills of actresses through the creation of a structure for actor training.
The JCFA closed with the 7 March awards ceremony during which a bronze "Sarraounia" was presented to all the filmmakers whose works were screened.
[Français]
Les cinéastes africaines sont réunies depuis le jeudi 03 mars à Ouagadougou à l’occasion de la 4ème édition des Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA). Entre ateliers de formation, projections de films et panels portant sur « La comédienne dans la création du film africain », les femmes professionnelles tentent surtout de trouver des solutions à leurs préoccupations. Le FESPACO qui organise ce biennal, a invité des réalisatrices, des productrices et actrices du Bénin, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de Guinée Conakry, du Niger, du Sénégal, et de Tunisie.
C’est avec le film « A peine j’ouvre les yeux » de la jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid que les
Journées Cinématographiques de la Femme Africaine ont ouvert leur porte. Quinze films ont été programmés dont six longs métrages, huit courts métrages et un documentaire. Le Ministre de la culture et du Tourisme du Burkina Tahirou Barry qui a donné le clap d’ouverture, a saisi l’occasion pour réaffirmer le soutien du gouvernement aux femmes cinéastes. En effet, il les a rencontrées quelques heures avant la cérémonie d’ouverture, pour évoquer l’épineuse question du financement des films faits par les femmes.
En attendant les fonds, les comédiennes s’interrogent à cette 4ème édition, sur leur place dans le cinéma africain. Elles ont surtout mis à nu les difficultés auxquelles elles étaient confrontées à savoir le non-paiement des cachets et le manque de structures de formation. C’est pourquoi, le FESPACO a opté de renforcer les compétences des comédiennes à travers une formation sur le jeu d’acteur.
Les JCFA a pris fin, le 07 mars, avec la remise de trophées en bronze « Sarraounia » à toutes les réalisatrices dont les films ont été projetés.
Translation from French by Beti Ellerson
Translation from French by Beti Ellerson
Liens | Links :
No comments:
Post a Comment
Relevant comments are welcome - Les discussions constructives sont les bienvenues