20 February 2015

FESPACO 2015 – Hermon Hailay: “Price of Love” | “Le Prix d’amour”


© Courtesy IEFTA (Hermon Hailay)
Fespaco 2015 - Feature film in competition | Long métrage en compétition

Price of Love | “Le Prix d’amour” (2014)
Hermon Hailay (Ethiopia | Ethiopie)
LE PRIX DE LA VILLE DE OUAGADOUGOU | THE CITY OF OUAGADOUGOU AWARD

The filmmaker | La réalisatrice

[English]
Hermon Hailay, is one of Ethiopia’s leading female film writer/directors, with several critically and commercially successful films to her name: Baleguru (2012), Yaltasbrew (2013). In 2014 she was one of the five young Ethiopian filmmakers chosen to attend the Cannes Film Festival “From Addis To Cannes Workshop”. The filmmakers were chosen from a significant group of applicants from Ethiopia’s promising film community through a targeted search focusing on emerging and mid-career filmmakers looking to further their careers and create international partnerships.

[Français]
Hermon Hailay, est l'une des scénaristes et réalisatrices éthiopiennes de premier plan. Plusieurs de ses films ont connu un succès à la fois critique et commercial Baleguru (2012), Yaltasbrew (2013). En 2014, elle a fait partie des cinq jeunes cineastes Ethiopiens selectionnés pour assister au Festival de Cannes, "From Addis To Cannes workshop". Les cinéastes ont été choisis parmi un grand nombre de candidats, tous issus de la jeune industrie cinématographique éthiopienne. La sélection s'est attachée aux nouveaux talents et aux cinéastes déjà un peu connus du grand public, désireux de faire progresser leur carrière et de créer des partenariats à l'international.

Synopsis

[English]
Price of Love tells the story of a young Addis Ababa taxi driver who gets caught up in the dark side of love, causing his taxi to be stolen. He finds himself stuck in a relationship with a prostitute, making him confront his past and discover what is the ultimate price of love.

[Français]
Price of Love (“Le Prix d’amour”) raconte l'histoire d'un jeune chauffeur de taxi à Addis Abeba qui se fait voler sa voiture suite à une mauvaise rencontre amoureuse. Il se retrouve coincé dans une relation avec une prostituée qui l'oblige à se confronter à son passé et à découvrir le véritable prix de l'amour.

Interview avec/with Hermon Hailay by/par Olivier Barlet - Africultures

[English
O.B. : Hermon Hailay, you are one of Ethiopia's leading female filmmakers and writers. Can you tell us a little more about that? About your background?

H.H. : You know, I'm a filmmaker. This is my dreamwork, I love filmmaking, and I spent the last 10 years doing that. I filmed two feature films, which have been released in the local market, and I am working on the third now.

O.B. : For a filmmaker, it is already a career. You began filming a long time ago?

H.H. : Yes, when I was a teenager. After high school I went to a theatre school and I had some training in camera filming and movie editing in Addis Ababa. Then I made short dramas for Ethiopian television. And eventually I made feature films.

O.B. : So your third project is a feature film which tells us the story of a young Addis Ababa taxi driver who gets caught up in the dark side of love, causing his taxi to be stolen. What is the "dark side of love"?

H.H. : It means that sometimes love mixes with your life, with your background. The main character is born from a prostitute mother. Because of that he was in the dark side of love. He has grown up with that image of prostitution life. He has not the brightest image of love. And more, he's struggling to survive since his mother's death. He's driving a taxi for a living, the small kind of taxi that you can find in the city. To him, his taxi is his life. During his work, he meets a beautiful prostitute and he falls in love with her. But because of her his taxi is stolen. So they are stuck together in the quest for his taxi.

O.B. : So "the dark side" means that you are no longer in control?

H.H. : Yes. He has to save her if he wants her to be his wife, or even girlfriend. That's the dark side of love.

[Français - translated to French by Jules Drouaud – Africultures]

O.B. : Hermon Hailay, vous êtes connue pour être une des réalisatrices et scénaristes les plus importantes en Ethiopie. Pouvez-vous nous en dire un peu plus à votre sujet ? Et sur votre expérience ?

H.H. : Vous savez, je suis réalisatrice. C'est le métier de mes rêves, j'adore réaliser des films et j'ai passé les 10 dernières années à le faire. J'ai réalisé deux long-métrages qui sont déjà sortis en Ethiopie et je travaille à présent sur le troisième.

O.B. : On peut déjà parler de carrière. Vous avez commencé il y a longtemps ?

H.H. : Oui, j'étais adolescente. Après le lycée je suis allée dans une école de théâtre et j'ai reçu une formation à la prise de vue et au montage vidéo à Addis-Abeba. Puis j'ai réalisé des programmes courts pour la télévision éthiopienne. Après quoi j'ai réalisé des long-métrages.

O.B. : Votre troisième projet est un long-métrage qui raconte l'histoire d'un jeune chauffeur de taxi d'Addis-Abeba qui est rattrapé par le "côté obscur de l'amour", à cause duquel il se fait voler son taxi. Qu'est-ce que le "côté obscur de l'amour" ?

H.H. : Cela signifie que parfois l'amour interfère avec votre vie, avec votre passé, votre histoire. Le personnage principal est le fils d'une prostituée. C'est ce qui l'entraîne du côté obscur de l'amour. Il a grandi dans le contexte de la vie des prostituées. Il n'a pas une très haute opinion de l'amour. Et, de plus, il lutte pour sa survie depuis le décès de sa mère. Il conduit un taxi pour gagner sa vie, le genre de petit taxi que l'on trouve dans la ville. Son taxi représente tout pour lui. Pendant son travail, il fait la rencontre d'une splendide prostituée et il en tombe amoureux, mais à cause d'elle il se fait voler son taxi. Ils se retrouvent donc coincés tous les deux à la recherche de son taxi.

O.B. : Le "côté obscur" signifie donc perdre le contrôle ?

H.H. : Oui, il doit la sauver s'il veut qu'elle devienne sa femme, ou ne serait-ce que sa petite amie. C'est ça le côté obscur de l'amour. 

Interview: Africultures

Bio: African Women in Cinema Blog : Addis to Cannes Workshop

Photo: © Courtesy IEFTA


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