Journée du documentaire (The Day of the Documentary) in homage to cineaste Khady Sylla
Dakar, 4 Nov (APS – Agence de Presse Sénégalaise) The third edition of “la Journée nationale du documentaire” which takes place Wednesday 6 November under the auspices of l’Association sénégalaise de la critique cinématographique (ASCC) and the Direction de la cinématographie, is dedicated to writer and filmmaker Khady Sylla, who passed on 8 October.
At 10:00 at the Maison de la culture Douta Seck, the event will begin with a round table on funding and promoting the Senegalese documentary. Journalist and film critic Baba Diop declared: “we will pay tribute to Khady Sylla, who worked in [the domain of the documentary], as an occasion to rediscover this work.” Khady Sylla died on 8 October at the age of 50 years following a long illness. She made five films which were recognized in international festivals: Les Bijoux (1997), Colobane Express (2000), Une fenêtre ouverte (2005), Le monologue de la muette (2008, co-directed with Belgian Charlie Van Damme). She co-directed her last film in progress Simple parole, with her sister Mariama Sylla. Baba Diop notes that "the documentary is not the children’s playground of cinema school. “It constitutes an important branch of cinema, on the same terms as fiction.” Moreover, he asserts that one may make a career in documentary filmmaking “a window in which to deepen important questions.” He further states that, “through the institutionalisation of documentary filmmaking which this event proposes, Senegal positions itself as an indispensable venue in its promotion.
The date of 6 November corresponds to the anniversary of the passing of Senegalese scriptwriter, filmmaker and producer Samba Félix Ndiaye who died in 2009 at 64 years old. Considered as one of the fathers of the African documentary, he dedicated his entire career to its cause. Furthermore, Hugues Diaz, director of cinematography, notes that the documentary “takes into account political, social, economic, cultural realities” and that for us this genre adds a great deal of value in terms of visibility and recompense. Mr. Diaz notes that many young filmmakers are interested in it and that 80% of the authorisations to shoot films are related to documentary projects. He pledges that the Minister of Culture and National Heritage is engaged in supporting the logistical organisation of the Journée du documentaire. In addition to the roundtable, the programme envisions the screening of films: Echo by Lamine Diémé, Kayar, l’enfance prise aux filets by Thomas Grand, Perantal by Samba Félix Ndiaye and Colobane Express by Khady Sylla, at la Maison de la culture Douta Seck, at 20:30. Included also in the programme is the screening of Monologue de la muette at the Centre culturel Blaise Senghor at 15:00. In addition, to the screening of Une fenêtre ouverte by Khady Sylla, are the films Dakar-Bombay by Mansour Sora Wade, and Lettre à Senghor by Samba Félix Ndiaye, at l’Institut français.
ADC/ESF
At 10:00 at the Maison de la culture Douta Seck, the event will begin with a round table on funding and promoting the Senegalese documentary. Journalist and film critic Baba Diop declared: “we will pay tribute to Khady Sylla, who worked in [the domain of the documentary], as an occasion to rediscover this work.” Khady Sylla died on 8 October at the age of 50 years following a long illness. She made five films which were recognized in international festivals: Les Bijoux (1997), Colobane Express (2000), Une fenêtre ouverte (2005), Le monologue de la muette (2008, co-directed with Belgian Charlie Van Damme). She co-directed her last film in progress Simple parole, with her sister Mariama Sylla. Baba Diop notes that "the documentary is not the children’s playground of cinema school. “It constitutes an important branch of cinema, on the same terms as fiction.” Moreover, he asserts that one may make a career in documentary filmmaking “a window in which to deepen important questions.” He further states that, “through the institutionalisation of documentary filmmaking which this event proposes, Senegal positions itself as an indispensable venue in its promotion.
The date of 6 November corresponds to the anniversary of the passing of Senegalese scriptwriter, filmmaker and producer Samba Félix Ndiaye who died in 2009 at 64 years old. Considered as one of the fathers of the African documentary, he dedicated his entire career to its cause. Furthermore, Hugues Diaz, director of cinematography, notes that the documentary “takes into account political, social, economic, cultural realities” and that for us this genre adds a great deal of value in terms of visibility and recompense. Mr. Diaz notes that many young filmmakers are interested in it and that 80% of the authorisations to shoot films are related to documentary projects. He pledges that the Minister of Culture and National Heritage is engaged in supporting the logistical organisation of the Journée du documentaire. In addition to the roundtable, the programme envisions the screening of films: Echo by Lamine Diémé, Kayar, l’enfance prise aux filets by Thomas Grand, Perantal by Samba Félix Ndiaye and Colobane Express by Khady Sylla, at la Maison de la culture Douta Seck, at 20:30. Included also in the programme is the screening of Monologue de la muette at the Centre culturel Blaise Senghor at 15:00. In addition, to the screening of Une fenêtre ouverte by Khady Sylla, are the films Dakar-Bombay by Mansour Sora Wade, and Lettre à Senghor by Samba Félix Ndiaye, at l’Institut français.
ADC/ESF
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Dakar, 4 nov (APS – Agence de Presse Sénégalaise)
La troisième édition de la Journée nationale du documentaire, prévue
mercredi sous l’égide de l’Association sénégalaise de la critique
cinématographique (ASCC) et de la Direction de la cinématographie, sera
dédiée à l’écrivain et réalisatrice Khady Sylla, décédée le 8 octobre
dernier, ont annoncé lundi à la presse les organisateurs.
Prévue à partir de 10 heures à la Maison de la culture Douta Seck, la manifestation démarrera par une table ronde sur la problématique du financement et de la promotion du documentaire sénégalais, a indiqué lundi le journaliste et critique de cinéma Baba Diop, membre de l’ASCC, lors d’une conférence de presse. "Nous allons rendre hommage à Khady Sylla, qui a travaillé dans ce domaine (documentaire). C’est une occasion pour redécouvrir ce travail", a dit Baba Diop lors de la rencontre avec les journalistes, animée conjointement avec le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz. Khady Sylla est décédée le 8 octobre dernier à l’âge de 50 ans, des suites d’une longue maladie. Elle a réalisé cinq films qui ont des distinctions dans des festivals à l’étranger : "Les Bijoux" (1997), "Colobane Express" (2000), "Une fenêtre ouverte (2005)", "Le monologue de la muette" (2008, co-réalisé avec le Belge Charlie Van Damme). Elle a co-réalisé son dernier film, "Simple parole", en cours de finition, avec sa sœur Mariama Sylla. Baba Diop estime que "le documentaire n’est pas le jardin d’enfants à l’école du cinéma". "Il constitue une branche importante dans le cinéma, au même titre que la fiction." Le journaliste et critique de cinéma estime qu’on peut faire carrière dans le documentaire, "une fenêtre pour approfondir des questions importantes". Il a ajouté : "Il s’agit, à travers l’institutionnalisation en vue de cette manifestation, de positionner le Sénégal comme un lieu incontournable de promotion du documentaire".
La date du 6 novembre, choisie pour la manifestation, correspond à l'anniversaire de la disparition du scénariste, réalisateur et producteur sénégalais Samba Félix Ndiaye, considéré comme l’un des pères africains du documentaire. Décédé en 2009 à l’âge de 64 ans, il a consacré toute sa carrière au documentaire. Pour sa part, le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz, est revenu sur un aspect du documentaire, un genre qui, selon lui, "rend compte de réalités politiques, sociales, économiques, culturelles, etc." "S’y ajoute, pour nous, que ce genre nous vaut beaucoup de satisfaction en termes de visibilité et de récompenses. Beaucoup de jeunes réalisateurs s’y intéressent, 80% des autorisations de tournage que nous octroyons concernent des projets de documentaires", a souligné M. Diaz, assurant que le ministre de la Culture et du Patrimoine s'est engagé à soutenir l’organisation matérielle de la Journée du documentaire. Le programme de cette manifestation prévoit, outre la table ronde, la projection des films "Echo" de Lamine Diémé, "Kayar, l’enfance prise aux filets" de Thomas Grand (15 heures), "Perantal" de Samba Félix Ndiaye et "Colobane Express" de Khady Sylla, à la Maison de la culture Douta Seck, à 20h30. Figure aussi dans le programme la projection, au Centre culturel Blaise Senghor, à 15 heures, de "Monologue de la muette". En plus de la projection de "Une fenêtre ouverte" de Khady Sylla, "Dakar-Bombay" de Mansour Sora Wade, et "Lettre à Senghor" de Samba Félix Ndiaye, à l’Institut français.
ADC/ESF
Prévue à partir de 10 heures à la Maison de la culture Douta Seck, la manifestation démarrera par une table ronde sur la problématique du financement et de la promotion du documentaire sénégalais, a indiqué lundi le journaliste et critique de cinéma Baba Diop, membre de l’ASCC, lors d’une conférence de presse. "Nous allons rendre hommage à Khady Sylla, qui a travaillé dans ce domaine (documentaire). C’est une occasion pour redécouvrir ce travail", a dit Baba Diop lors de la rencontre avec les journalistes, animée conjointement avec le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz. Khady Sylla est décédée le 8 octobre dernier à l’âge de 50 ans, des suites d’une longue maladie. Elle a réalisé cinq films qui ont des distinctions dans des festivals à l’étranger : "Les Bijoux" (1997), "Colobane Express" (2000), "Une fenêtre ouverte (2005)", "Le monologue de la muette" (2008, co-réalisé avec le Belge Charlie Van Damme). Elle a co-réalisé son dernier film, "Simple parole", en cours de finition, avec sa sœur Mariama Sylla. Baba Diop estime que "le documentaire n’est pas le jardin d’enfants à l’école du cinéma". "Il constitue une branche importante dans le cinéma, au même titre que la fiction." Le journaliste et critique de cinéma estime qu’on peut faire carrière dans le documentaire, "une fenêtre pour approfondir des questions importantes". Il a ajouté : "Il s’agit, à travers l’institutionnalisation en vue de cette manifestation, de positionner le Sénégal comme un lieu incontournable de promotion du documentaire".
La date du 6 novembre, choisie pour la manifestation, correspond à l'anniversaire de la disparition du scénariste, réalisateur et producteur sénégalais Samba Félix Ndiaye, considéré comme l’un des pères africains du documentaire. Décédé en 2009 à l’âge de 64 ans, il a consacré toute sa carrière au documentaire. Pour sa part, le directeur de la cinématographie, Hugues Diaz, est revenu sur un aspect du documentaire, un genre qui, selon lui, "rend compte de réalités politiques, sociales, économiques, culturelles, etc." "S’y ajoute, pour nous, que ce genre nous vaut beaucoup de satisfaction en termes de visibilité et de récompenses. Beaucoup de jeunes réalisateurs s’y intéressent, 80% des autorisations de tournage que nous octroyons concernent des projets de documentaires", a souligné M. Diaz, assurant que le ministre de la Culture et du Patrimoine s'est engagé à soutenir l’organisation matérielle de la Journée du documentaire. Le programme de cette manifestation prévoit, outre la table ronde, la projection des films "Echo" de Lamine Diémé, "Kayar, l’enfance prise aux filets" de Thomas Grand (15 heures), "Perantal" de Samba Félix Ndiaye et "Colobane Express" de Khady Sylla, à la Maison de la culture Douta Seck, à 20h30. Figure aussi dans le programme la projection, au Centre culturel Blaise Senghor, à 15 heures, de "Monologue de la muette". En plus de la projection de "Une fenêtre ouverte" de Khady Sylla, "Dakar-Bombay" de Mansour Sora Wade, et "Lettre à Senghor" de Samba Félix Ndiaye, à l’Institut français.
ADC/ESF