14 November 2012

Afrikamera 2012 celebrates women | Afrikamera 2012 célèbre les femmes


Afrikamera celebrates women
From the interview with Afrikamera (Berlin) founder Alex Moussa Sawadogo. Source: ClapNoir by Gwénaëlle Deboutte (from French translated by Beti Ellerson)

Why did you choose the theme “Women on and behind the screen?”

The idea had been running through my mind for some time. For this 5th edition it was the moment to give homage to the African woman who has been fighting on all fronts. It was also the occasion to dispel the notion that the African woman is not active, less creative, without ambition. We have very good actresses, cineastes, producers, casting directors, editors, and who are in every sphere of the cinema industry. Women are as capable as men and all women throughout the world. From the very start of the festival the objective was to put women at the heart of the debate, rather than to organise a festival of women’s films; as the issues should be posed by men as well, in order to be able to juxtapose the two different perspectives. Moreover, we are not limited to traditional themes, such as the condition of women, liberation, excision. We are dealing with women at the core of artistic creation, political issues, world events and the future of Africa.
 
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Afrikamera célèbre les femmes
Extrait d'entretien avec le fondateur d'Afrikamera (Berlin) Alex Moussa Sawadogo. ClapNoir: propos recueillis par Gwénaëlle Deboutte


Pourquoi avoir choisi ce thème « La femme, devant et derrière l’écran » ?

La question me trottait dans la tête depuis longtemps. Pour cette cinquième édition, il était donc temps de rendre grâce à cette femme africaine, qui se bat sur tous les fronts. C’était aussi l’occasion de battre en brèche l´idée selon laquelle cette femme africaine est oisive, moins créative et sans ambition. Nous avons de très bonnes comédiennes, des auteures, des productrices, des directrices de casting, des monteuses et dans tous les métiers du cinéma, les femmes sont autant capables que les hommes et les femmes de tous les continents. Mais dès le début, l’idée n’était pas de faire un festival de films de femmes mais plutôt un festival où la femme serait au cœur du débat. Mais la question doit aussi être posée par les hommes, pour confronter deux regards différents. De même, nous ne nous sommes pas restreints aux thèmes traditionnels, comme la condition de la femme, la liberté, l’excision. Nous traitons des femmes au cœur de la création artistique, des questions politiques, de l’actualité du monde et du futur l´Afrique. LIRE l'article en intégralité sur Clapnoir: http://www.clapnoir.org/spip.php?article887