Bronwen Pugsley qui vient de terminer ses études du troisième cycle à l'Université de Nottingham au Royaume-Uni discute avec Beti Ellerson de son choix de thème, son approche et méthodologie, et ses conclusions sur sa recherche sur les réalisatrices d'Afrique subsaharienne francophone et leurs œuvres documentaires.
Un de ses objectifs était de mettre en lumière les évolutions et certaines grandes tendances dans la création de documentaire par les femmes d'Afrique francophone. Surtout les films récents et ceux qui étaient peu suivis comme sujet académique. Sa recherche postulait que la diversité des voix documentaires par les femmes africaines est distinctement novatrice, radicale, et politiquement complexe dont son choix d’une quinzaine de films de 1975 à 2009 montrant les tendances et évolution ainsi que les spécificités de leur pratique cinématographique à travers trois décennies. Le résultat de ses recherches suggère un net accroissement des sujets portant sur des expériences personnelles, comme les cinéastes apparaissent de plus en plus dans les films soit en voix-off soit sur l'écran, et y reflètent leurs points de vue subjectifs. Elle observe donc dans ces tendances, l'émergence d'un genre autobiographique. Une pratique déjà présente dans le travail des écrivaines francophone d’Afrique sub-saharienne dans les années 1970. Lire dans son intégralité en anglais: http://africanwomenincinema.blogspot.com/2012/06/bronwen-pugsley-researching-francophone.html