UNESCO Headquarters, Paris, France
- Joan Kiragu: The Herbalist | L’Herboriste
- Awa Gueye: Saaraba
- Lydia Matata: A Conversation Between Two Artists | Une conversation entre deux artistes
- Fama Reyane Sow: Finding Peace | Trouver la paix
JURYS
Longs métrages | Features
Rungano Nyoni: Réalisatrice, Scénariste (Zambie)
Maryam Touzani: Scénariste, Réalisatrice (Maroc)
La Cinef et Courts métrages | Shorts
Karidja Touré: Actrice (France)
SELECTION OFFICIELLE | OFFICIAL SELECTION
Competition Longs-métrages | Features
Ramata-Toulaye Sy: Banel & Adama (Sénégal - 2023 - 87min)
https://www.festival-cannes.com/f/banel-e-adama/
Kaouther Ben Hania: Les filles d’Olfa (Tunisia - 2023 - 107min)
PRIX: Oeil d'Or ex-aequo
https://www.festival-cannes.com/f/les-filles-d-olfa/
Un certain regard
Asmae El Moudir: Kadib Abyad | La Mère de tous les mensonges | Mother of All Lies (Morocco - 2023 - 96min)
PRIX: Oeil d'Or ex-aequo
https://www.festival-cannes.com/f/kadib-abyad/
La Cinef
Zineb Wakrim: Ayyur | Moon (Morocco - 2022- 13min)
PRIX: 3rd Prix de la Cinef 2023
https://www.festival-cannes.com/f/ayyur/
QUINZAINE DES CINEASTES | DIRECTOR'S FORTNIGHT
Rosine Mbakam: Mambar Pierrette (Cameroun, Belgique - 2023 - 93 minutes)
LES CINEMAS DU MONDE: LA FABRIQUE
Dora Bouchoucha (Tunisia) Marraine de La Fabrique Cinéma 2023 de l'Institut français
En 2023, Dora Bouchoucha, marraine de la Fabrique, accompagnera à son tour 10 réalisatrices et réalisateurs dans le développement de leur premier ou second long métrage.
https://www.lescinemasdumonde.com/fr/la-fabrique/2023/patroness
Nada Riyadh: Moonblind (Egypt)
Moonblind est l'histoire d’une liberté naissante : celle du corps, de l'assignation sexuelle et de la reproduction de la violence. L'histoire nous emmène hors de la civilisation, loin de la ville, pour une immersion au plus profond de l’être, après une expérience traumatique. Après avoir été agressée sexuellement, Badr, la jeune protagoniste, vit un nouveau cauchemar. Pour faire face aux schémas d'attachement malsains qu'ils ont connus dans leur enfance, les survivants d'abus sexuels se retrouvent souvent, à l'adolescence, dans des situations similaires qui leur sont familières. Ils recréent leurs pires cauchemars. Moonblind est une étude viscérale des sujets difficiles que sont les agressions sexuelles, le souvenir traumatique et les relations parents-enfants. Le film pose la question suivante : est-il possible de trouver la rédemption après un passé marqué par la violence ?
https://www.lescinemasdumonde.com/fr/la-fabrique/2023/projet/moonblind
Charlie Kouka: Le Procès de Leïla (Tunisia)
Le Procès de Leïla est une histoire qui me tient beaucoup à cœur car elle me renvoie au milieu duquel je viens. J’ai grandi à Sidi Bouzid, une petite ville au centre de la Tunisie, cette ville qui a vu naitre la révolution de 2011, mais qui, comme beaucoup d’autres villes d’ailleurs, a été délaissée par les autorités pendant des années. Par conséquent, la marginalité y est devenue la norme et la foi religieuse a pris une grande place dans la vie des gens.
Lorsque j’ai entendu dire que l’Islam était en train de vivre sa période moyenâgeuse, l’image m’a marquée, et la figure de Jeanne d’Arc s’est immédiatement imposée à moi. Que serait la vie de Jeanne d’Arc si elle vivait à notre époque et surtout, si elle était de confession musulmane ? Ainsi est née l’histoire de Leïla. Cette fille qui va prendre la religion pour alliée afin de s’émanciper.
https://www.lescinemasdumonde.com/fr/la-fabrique/2023/projet/le-proces-de-leila
PARALLEL EVENTS
BFI partners with Diversity in Cannes to celebrate Black women filmmakers during the Cannes Film Festival
https://africanwomenincinema.blogspot.com/2023/05/bfi-partners-with-diversity-in-cannes.html
Documentaire
La Mazda jaune et Sa Sainteté | The Yellow Mazda and his Holiness
Réalisé & Écrit par Sandra Heremans
Rwanda, Belgique - 2018 - 10 minutes - Couleur et Noir & Blanc
La Fondation Boghossian présente Family Matters, l’exposition qui réunit une vingtaine d’artistes contemporains de tous horizons et générations à la Villa Empain.
2 mars › 28 mai 2023
https://www.villaempain.com/expo/family-matters/
Description
A conceptual experiment on what it means to start a film with a black image, develops into a subtle personal essay about the filmmaker. The story of a missionary falling in love with a Rwandese girl, blends with what images and colonial history mean to their daughter.
Le film débute par une image noire et une voix off : "L’image de début d’un film reflète l’âme de son auteur, j’ai choisi le noir (…) C’est à la fois une image et ça ne l’est pas". Roger Heremans missionnaire, Père blanc, s’éprend d’une jeune rwandaise. Son histoire et la réflexion personnelle de Sandra, leur fille, s’entremêlent. Un premier court métrage subtil, novateur, émouvant.
Source: https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54312
BFI partners with Diversity in Cannes to celebrate Black women filmmakers during the Cannes Film Festival
ANNOUNCEMENT
Image: BFI
The “appetizer” for 4 May brought together two afro-descendant women, German-Kenyan filmmaker Philippa Ndisi-Herrmann and actress Beatriz Mbula, both members of the international jury of FCAT
El aperitivo de cine celebrado el jueves día 4 ha contado con la realizadora Philippa Ndisi-Herrmann y la actriz afrodescendiente Beatriz Mbula, ambas miembros del jurado internacional del FCAT
Philippa Ndisi Herrmann
As an individual, as a woman, you think about a lot about things. Men don't hesitate as much when embarking on a project.
You have to have an open mind and bring together relationships through different characters, stories and scripts.
Beatriz Mbula
Beatriz Mbula focuses on the importance of collectivizing the work of actresses and filmmakers, both black and of color, in order to find greater representation.
Is the viewer prepared to see these characters? In mainstream cinema there are always the same people, if we change and put in a black person, the producers are not always willing to accept this change nor the public to receive it.
***
El aperitivo de hoy ha recogido la experiencia personal de dos mujeres negras. “Como individuo, como mujer, se piensa mucho las cosas. Los hombres no dudan tanto a la hora de lanzarse a un proyecto”, ha declarado Philippa Ndisi-Hermann. “Hay que abrir la mente y normalizar las relaciones a través de distintos personajes, historias y guiones”, ha añadido.
Por su parte, Beatriz ha puesto el foco en la importancia de colectivizar el trabajo de las actrices y cineastas negras o racializadas, con el fin de buscar una mayor representación. “¿El espectador está preparado para ver a estos personajes? En el cine mainstream siempre están las mismas personas, si cambiamos y ponemos a una persona negra, los productores no están dispuestos a asumir este cambio ni el público a recibirlo”, ha reflexionado.
Rosine Mbakam
Mambar Pierrette
Cameroun, Belgique - 2023 - 93 minutes
Image: Tandor Productions
“For me and for my family in Cameroon, cinema was like a world apart where there were only incredible stories, embodied by incredible people. In my film, these incredible people are my family and the stories are their stories.”
« Pour moi et pour ma famille au Cameroun, le cinéma était comme un monde à part où il n’y avait que des histoires incroyables, incarnées par des gens incroyables. Dans mon film, ces gens incroyables, c’est ma famille et les histoires sont les leurs »
***
Sous la pluie de Douala, Mambar, résignée, vide l’eau rentrée dans sa maison avec l’aide de ses enfants. Arrivée dans son atelier de couture, le même calvaire recommence. À tour de rôle, les clientes défilent dans son atelier avec un seul mot à la bouche : la préparation de la rentrée scolaire. Mambar n’a encore rien acheté pour ses enfants. Ses journées sont longues, l’attente de ses enfants est grande, mais la pluie de Douala laissera-t-elle le soleil briller sur Mambar et ses enfants ?
"Une réalisatrice qui brouille la frontière entre la fiction et le documentaire avec ce portrait sans pathos d’une mère courage qui affronte la vie avec endurance. Le film dresse un tableau subtil de la situation économique et de la place des femmes au Cameroun, portée par une formidable interprète."
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The city of Douala is in trepidation for the start of the new school year. A long line of customers come to Mambar Pierrette, the neighbourhood dressmaker, to have their clothes ready for imminent social events and ceremonies. More than just a seamstress, Pierrette becomes the confidant of her customers, of a generation. But when the rain starts pouring down and threaten to flood her workshop - one of several successive misfortunes - Pierrette will have to stay afloat.
With this portrait, the filmmaker blurs the boundaries of fiction and documentary; without pathos a courageous mother confronts life with fortitude. The film lays out a subtle portrait of the economic situation and women’s place in Cameroon, interpreted by an impressive protagonist.
Source: https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68191_0
An excerpt of the interview with France 24. 24/05/2023, Text by David Rich.
France 24: "Mambar Pierrette" is your first feature film, although it features your cousin in a role very close to her reality. Where do you draw the line between documentary and fiction?
Rosine Mbakam: Pierrette's reality is at the center of the film. It was her life that inspired me to write this story. During the filming, the characters seized on the story to bring the scenario to their own reality. Fiction never takes over, it comes to densify and deepen the narrative, to contextualize certain elements. In particular, it makes it possible to clarify that Pierrette's social situation is not only linked to her husband's irresponsibility, to the fact that she does not earn enough money or to the political situation in Cameroon, but also to neocolonialism, which persists, which means that in certain countries there is still a great deal of insecurity.
France 24: The couture salon occupies a central place in the film. Why did you highlight this activity and what does it symbolize?
RM: My film tells the story of Pierrette who is a seamstress in real life. Couture embellishes, it brings people together and the couture salon is a place conducive to an atmosphere of confidentiality. I wanted to highlight the value of this work of preparing and transforming which hardly exists any more in Western society. We go shopping but we have lost this relationship, this involvement with what we wear. The couture salon also symbolizes the relationship between men and women in Cameroon. The men stay at the entrance, at the door, while the women establish themselves within, embodying the space and spread throughout. These opposing positions mark the contrast between a new generation of women who take more and more responsibility and who want to build their own as opposed to the men who do not accept this reality and find themselves in a vulnerable situation. Pierrette doesn't sew exclusively for women, she works for everyone, it's not a space that excludes. By staying at a distance, the men protect themselves/each other, they avoid posing questions regarding their position as a means to safeguard their power.